Dans le cadre d'une interview accordée au Hollywood Reporter pour accompagner la ressortie sur les écrans américains le 25 août dernier de Terminator 2 en version 3D (et ce 14 septembre chez nous), Robert Patrick a livré une étonnante et sympathique anecdote en revenant sur son personnage. Il n'était même pas le choix de départ de James Cameron pour incarner le fameux T-1000 en métal liquide qui donne tant de fil à retordre -sans mauvais jeu de mots- à notre Arnie préféré, mais que ce devait être le chanteur punk Billy Idol.
"C'est Billy Idol qui devait jouer le T-1000, et je peux vous dire que j'ai vu l'image de Billy lorsque j'ai rendu visite à Stan Winston [NDR : le responsable des SFX du film] après avoir eu finalement le rôle. Malheureusement pour lui, il a eu un accident avec une jambe cassée, donc il n'était physiquement pas en mesure de faire tout ce que le rôle exigeait". Le destin tient parfois à peu de choses, si l'on songe que le personnage du T-1000 est celui qui a catapulté la carrière de Robert Patrick. Il est tellement bon dans son rôle que l'on peine à imaginer le chanteur punk dans un rôle que Cameron avait pourtant spécialement écrit pour lui. "Jimmy [Cameron] voulait en fait un personnage qui était un croisement entre David Bowie et James Dean" explique-t-il. Heureusement pour Robert Patrick, le cinéaste fut très enthousiaste suite à son essai pour le personnage, qu'il trouvait très intimidant.
Le comédien révèle notamment s'être énormément entraîné à courir de longues distances à vive allure, sans donner l'impression de reprendre massivement sa respiration, au risque de briser justement ce côté stoïque et inflexible du T-1000, que l'on voit dans la séquence où il poursuit John Connor depuis le centre commercial où il l'a retrouvé. En fait, il courait tellement vite qu'il rattrapait sans problème Edward Furlong qui était sur sa moto et qui peinait à accélérer.
"Lors de la première prise, j'ai carrément rattrapé Edward ! J'ai dit : "merde ! Bon...On fait quoi maintenant ?" James, lui, lâchait un "Jesus Christ ! Mais à quelle vitesse peux-tu courir au juste ?" J'ai répondu que je ne savais pas vraiment. Le résultat, c'est qu'ils ont dû booster la vitesse de la moto de John".
C'est à (re)voir ci-dessous, pour le plaisir. Une séquence culte pour un film culte, tout simplement.