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Le saviez-vous ?
Comme bien d'autres réalisateurs - Tarantino ou Nicolas Winding Refn - Edgar Wright cite The Driver comme principale inspiration pour Baby Driver. En effet le réalisateur s'est impregné du polar de Walter Hill dont il a relu le script avant même l'écriture du scénario de Baby Driver. Il s'est par ailleurs offert un vrai plaisir de fan en invitant Walter Hill sur le projet, lui donnant un caméo vocal avec le rôle du traducteur à la fin de son film.
Le saviez-vous ?
La musique choisie par Baby est, selon Edgar Wright, révélatrice de la double-personnalité du héros. Le fait qu’il écoute de la musique à plein volume pendant ses missions a peut-être l’air cool, mais cela masque en réalité une déficience liée à une tragédie. Le cinéaste raconte : "Il souffre d’un acouphène, un sifflement constant dans l'oreille causé par un accident de voiture survenu lorsqu’il était enfant. Cela ne l’incite pas à parler car les gens qui souffrent de troubles de l’audition sont parfois peu à l’aise avec la parole. Pour noyer ce sifflement, il écoute donc de la musique. C’est une sorte de doudou qui tourne à l’obsession. Il doit littéralement mettre toute sa vie en musique parce qu’il est incapable de faire quoi que ce soit sans elle". Selon la productrice Nira Park, "le film n’est pas seulement mis en musique parce qu’Edgar aime la musique, c’est un moyen de placer les spectateurs dans la peau du personnage principal pour leur faire découvrir le monde à travers son regard… et ses oreilles. Pour surmonter son passé traumatique, Baby se distancie du monde qui l’entoure en écoutant constamment de la musique sur des iPods volés".
Le saviez-vous ?
Quatre ans avant le début du tournage principal, Edgar Wright et le monteur Paul Machliss ont en effet rassemblé une playlist de plus de 30 titres qui ont inspiré le scénario du film. Le réalisateur explique : "La musique a toujours fait partie intégrante de mon travail, mais j’ai eu envie d’aller encore plus loin en mettant en scène un personnage qui en écoute constamment". Ansel Elgort a d'emblée pris conscience du caractère singulier du projet. Il raconte : "Le scénario m’a été remis sur un iPad qui contenait de petites émoticônes aux couleurs du film sur lesquelles on pouvait cliquer pour écouter la musique qui accompagnerait les scènes. La musique était le moteur du scénario, comme c’est le cas dans le film. En le lisant, on pouvait déjà se faire une idée du tempo des scènes."
Le saviez-vous ?
Le seul rôle du film écrit avec un acteur en tête était celui de Buddy, qu’Edgar Wrightréservait à Jon Hamm. La star de Mad Men a en effet participé à la toute première lecture du film en 2012. Jon Hamm explique : "Je connais Edgar et admire son travail depuis longtemps. Il m’a demandé de participer à la lecture de la première version du scénario et j’ai immédiatement été séduit par le projet. C’était cinq ou six ans avant le tournage. Je suis tout de suite tombé sous le charme du script, j’étais convaincu qu’il s’agissait d’une idée intéressante qui pourrait donner quelque chose d’incroyable [...] Depuis Mad Men, je cherche à incarner des personnages à l’opposé, ou tout du moins différents, de Don qui était très propre sur lui et élégant, même s’il avait aussi un côté sombre. Et Buddy illustre bien le changement auquel j’aspirais".