Le dernier long-métrage d'Albert Dupontel, 9 mois ferme, sorti en 2013, a été un beau succès, à la fois public et critique, glanant au passage le César du meilleur scénario original et de la meilleure actrice pour Sandrine Kiberlain.
Son nouveau film, Au revoir là-haut, semble également promis au succès au vu des impressionnantes premières images dévoilées, notamment concernant la reconstitution historique. Le film se déroule en effet en 1918. Nous sommes à quelques jours de l’Armistice, Edouard Péricourt sauve Albert Maillard d'une mort certaine.
Rien en commun entre ces deux hommes si ce n’est la guerre et le lieutenant Pradelle qui, en donnant l’ordre d’un assaut absurde, brise leurs vies en même temps qu’il lie leurs destins. Sur les ruines du carnage de la première guerre mondiale, chacun va tâcher de survivre : Pradelle s'apprête à faire fortune sur le dos des morts tandis qu'Albert et Edouard, condamnés à vivre, vont tenter de monter une arnaque monumentale.
Albert est incarné par Dupontel lui-même, donnant la réplique à la révélation de 120 battements par minute, Nahuel Perez Biscayart, campant pour sa part Edouard. Quant au lieutenant Pradelle, il est joué par Laurent Lafitte. Niels Arestrup, Emilie Dequenne et Mélanie Thierry complètent le très beau casting du film. À noter que Bouli Lanners devait au départ avoir le rôle d'Albert, mais un conflit d'emploi du temps l'a contraint à renoncer.
Au revoir là-haut est la première adaptation de roman pour Albert Dupontel, habitué jusqu'ici des scénarios originaux. L'auteur a décidé de s'attaquer au Prix Goncourt 2013 écrit par l'écrivain Pierre Lemaître. La plume de ce dernier semble en tout cas se marier parfaitement avec l'univers loufoque du cinéaste et son style à la fois virtuose et enlevé. Le long-métrage sort en salles le 25 octobre 2017.