Le Chasseur et la reine des glaces de Cedric Nicolas-Troyan
Avec Chris Hemsworth, Charlize Theron, Jessica Chastain...
De quoi ça parle ? Il y a fort longtemps, bien avant qu’elle ne tombe sous l’épée de Blanche Neige, la reine Ravenna avait dû assister, sans mot dire, à la trahison amoureuse qui avait contraint sa sœur Freya à quitter leur royaume, le cœur brisé. Celle que l’on appelait la jeune reine des glaces, à cause de son habilité à geler n’importe quel adversaire, s’employa alors à lever une armée de guerriers impitoyables, au fond d’un palais glacé. Mais au sein même de ses rangs Eric et Sara allaient subir son impitoyable courroux pour avoir enfreint l’interdit : tomber amoureux.
1. CHARLIZE THERON NEGOCIE SON SALAIRE
A l'origine, Charlize Theron avait un salaire inférieur à celui de Chris Hemsworth pour reprendre son rôle dans Le Chasseur et la reine des glaces. La comédienne refusa ainsi, dans un premier temps, de jouer dans le film jusqu'à ce qu'Universal accepte finalement, après une phase de négociations, qu'elle soit payée de la même façon que son partenaire (à savoir plus de dix millions de dollars). Cette "affaire" est survenue après le piratage des mails confidentiels des dirigeants de Sony, révélant que Jennifer Lawrence et Amy Adams avaient un salaire bien moindre à ceux de Bradley Cooper et Christian Bale, leurs partenaires dans American Bluff.
2. EVOLUTION DU PROJET
Dans un premier temps, Kristen Stewart devait reprendre son rôle dans une suite de Blanche-Neige et le chasseur, "Blanche-Neige et le chasseur 2". A ce stade, Frank Darabont, Gavin O'Connor et Andrès Muschietti (Mama) étaient en lice pour mettre en scène le film. C’est le premier qui fut choisi mais il quitta le navire pour cause de divergences artistiques avec Universal. Pendant ce temps, le projet a évolué en un prequel centré sur le personnage du charismatique guerrier aguerri le chasseur et ne comprenant pas Blanche Neige/Stewart dans sa distribution.
3. UNE TONALITE MOINS SOMBRE
La production a souhaité donner forme à un film possédant une tonalité beaucoup plus légère que celle du premier opus. Les forêts inquiétantes de Blanche-Neige et le chasseur font ainsi place à un univers pétillant de couleurs, de magie et d’idylle. "Ce que Cédric souhaitait, c’était sortir de la forêt et pénétrer dans le royaume des glaces. Nous avons modifié la palette de couleurs pour trancher avec les tons de vert, généralement omniprésents dans ce type de films", explique le producteur Joe Roth.
4. PARLONS ARGENT !
Blanche-Neige et le chasseur sorti en 2012 avait été une production très lucrative puisqu’elle avait rapporté plus de 400 millions de dollars de recettes dans le monde rien qu'avec sa sortie en salles et pour un budget de 170 millions. D’où la mise en chantier d’un second film (au budget de 115 millions de dollars), qui a réalisé un score plutôt décevant au box-office mondial : 165 millions de dollars.
5. DECORS REELS ET EFFETS VISUELS
La plupart des décors ont été construits manuellement pour servir ensuite de base aux effets visuels. La cour du château a ainsi été bâtie à une hauteur de neuf mètres et le véritable château s'élève à des dizaines de mètres au-dessus. Le superviseur artistique Frank Walsh développe : "On a conçu ensemble l’intégralité de cet espace, puis notre département a calculé ce qu’on devait véritablement construire studio. Quand l’équipe effets visuels s’est mise au travail, elle disposait de références visuelles à partir desquelles fonctionner."
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