Le 9e festival international du film policier de Beaune proposait hier trois nouveaux films de la compétition long métrage. Et surtout, la journée était placée sous le signe de l'hommage au cinéaste sud-coréen Park Chan-wook. Présent sur scène, ce dernier a déclaré devant un parterre conquis :
Monsieur Chabrol est un grand maître, qui m'a beaucoup inspiré jusqu'à présent.
Le cinéaste auteur de Old Boy ou de Thirst donnera ce samedi une leçon de cinéma à Beaune.
Quant à la compétition, elle s'est poursuivie avec le premier film du réalisateur espagnol Raúl Arévalo était présent pour introduire son film La Colère d'un homme patient :
Le titre : La Colère d'un homme patient de Raúl Arévalo
L'histoire : Un homme attend huit ans pour se venger d'un crime que tout le monde a oublié.
3 bonnes raisons de le voir :
- Le réalisateur a commencé comme acteur. Il a dit sur scène à Beaune avoir réalisé son rêve en mettant en scène ce film.
- La vengeance sans concession d'un homme qui donne tout son sens à l'expression "la vengeance est un plat qui se mange froid".
- Le film est entièrement tourné en 16 mm, ce qui donne à l'image un aspect granuleux qui rappellera des souvenirs à certains spectateurs.
Ca sort quand ? En salles le 26 avril.
Mais aussi (en competition) :
Le film : The Limehouse Golem de Juan Carlos Medina
L'histoire : Londres, 1880. Le quartier populaire de Limehouse connaît une vague sans précédent de meurtres. Le tueur, en lettres de sang, signe ses forfaits "Golem", nom qui fait référence à une créature des légendes hébraïques. Chargé de l'enquête, l'inspecteur Kildare de Scotland Yard découvre un lien entre cette affaire et le cas d'Elizabeth Cree, une artiste de music-hall jugée pour avoir assassiné son mari, le dramaturge John Cree qu'elle suspecte d'être l'insaisissable assassin de Limehouse.
A savoir : on peut décrire le film comme une rencontre entre l'ambiance victorienne et baroque des films de la Hammer et une réflexion sur la course à la célébrité et ce qu'elle peut engendrer.
Le film : Strangled de Árpád Sopsits
L'histoire : La Hongrie, dans les années 1960. Suite à une série de meurtres atroces, la petite bourgade de Martfű est sous le choc. Tandis qu’un innocent, accusé à tort, est condamné pour des crimes qu’il n’a pu objectivement commettre, un tueur psychotique rôde dans les environs et continue d’assassiner d’autres jeunes femmes. Obsédé par cette affaire, l’inspecteur chargé de l’enquête subit la pression du procureur qui souhaite voir l’auteur de ces meurtres rapidement pendu.
A savoir : il s'agit du 7e film de son réalisateur, qui a signé par ailleurs Stand de tir (1990) ou encore Torzók (2001).
Le dernier film de la compétition, Cold Hell, est présenté aujourd'hui, et ce soir tombera le palmarès, rendez-vous régulièrement sur cette page pour en savoir plus sur le déroulé du festival de Beaune.