Netflix a démarré l'année 2017 sur les chapeaux de roues, avec la diffusion des désastreuses mais très attendues aventures des orphelins Baudelaire, sombre récit dépeignant le sinistre dessein de Violette, Klaus et Prunille, trimballés de foyer en foyer après le décès de leurs parents. Le premier arrêt des trois enfants se trouve être le manoir délabré du comte Olaf, abject grippe-sou qui en veut à leur héritage, et que l'on entend chanter lors d'un générique en guise d'avertissement :
Nostalgique des envolées lyriques de Lemony Snicket, pseudonyme de l'auteur Daniel Handler et narrateur de l'histoire des Baudelaire, soyez rassuré : la série suit les pas des romans, et multiplie les références et easter eggs, clins d’œil adressés aux spectateurs :
"La série ressemble tellement aux livres, et le casting n'aurait pas pu être meilleur"
Le casting justement, fait partie des points forts du show, avec en tête, Neil Patrick Harris grimé en affreux voleur d'enfants... :
… qui retrouve par ailleurs une vieille connaissance. Vous ne l'avez pas ? Wait for it... :
"Je viens de faire le lien avec Barney et Robin"
Mais le personnage qui remporte tous la palme de la mignonitude est bien entendu Prunille, haute comme trois pommes mais à la langue bien pendue :
Narration, mise en scène, symétrie... La réalisation du show vous a plu, et vous évoque un cinéaste aussi élégant que perfectionniste :
Diffusée intégralement le vendredi 13 dernier, la série a pu être dévorée dans les règles de l'art, parfois à une rapidité sidérante, n'est-ce pas Fathoom, finisher à 15:53 ?
C'est malin, maintenant il va falloir attendre la saison 2... :
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