Ils ont beau partager la même langue... Les Anglais et les Américains n'ont pas eu droit au même titre à la sortie du premier film Harry Potter ! En Angleterre, patrie de l'auteure J.K. Rowling, le film est sorti sous le titre "Harry Potter and the Philosopher's Stone", qui est bel et bien le titre original du premier roman. Mais, aux Etats-Unis, les spectateurs américains ont eu droit à un titre légèrement différent : "Harry Potter and the Sorcerer's Stone".
Pourquoi avoir changé "Philosopher's Stone", c'est-à-dire la pierre philosophale, élément incontournable du premier opus, en "Sorcerer's Stone", la pierre du sorcier ? La faute ne s'impute pas aux distributeurs du film mais aux éditeurs américains puisque ce changement de titre date de la parution du premier roman aux Etats-Unis...
A l'époque où la maison d'édition Scholastic Corporation achète les droits de publication du livre aux Etats-Unis, Harry Potter n'est pas encore le phénomène de la littérature jeunesse qu'il deviendra par la suite. Scholastic Corporation trouve alors le titre original un peu trop pointu et estime que les enfants n'auront pas envie de lire un livre avec le mot "philosophale" ou "philosophe" dans le titre.
Ainsi, l'éditeur demanda à J.K. Rowling s'ils pouvaient changer le titre spécifiquement pour le marché américain. Rowling donna son consentement et proposa le titre alternatif "Harry Potter and the Sorcerer's Stone". Une décision qu'elle regretta par la suite comme elle l'expliqua en 2001 dans une interview pour la BBC : "Pour être honnête, aujourd'hui, j'aimerai ne pas avoir accepté. Mais c'était mon premier livre et j'étais tellement reconnaissante qu'on veuille me publier que j'ai voulu les rendre heureux".
En France, le titre du premier roman n'a pas non plus été traduit littéralement par "Harry Potter et la pierre philosophale" et, ce, pour les mêmes raisons évoquées par l'éditeur américain. Dans une vidéo, le traducteur de la saga en français expliquait ainsi : "Les Editions Gallimard jeunesse, et j'étais d'accord avec elles, trouvait que ce n'était pas très évocateur pour un lecteur français."
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