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    "Miss Peregrine et les enfants particuliers" ou la recette Burton en 5 ingrédients
    Thomas Imbert
    Thomas Imbert
    -Chef de rubrique - Infotainment
    De la Terre du Milieu aux confins de la galaxie Star Wars en passant par les jungles de Jurassic Park, il ne refuse jamais un petit voyage vers les plus grandes sagas du cinéma. Enfant des années 90, créateur des émissions Give Me Five et Big Fan Theory, il écrit pour AlloCiné depuis 2010.

    En salles depuis le 5 octobre, le dernier film de Tim Burton semble convoquer à lui tout seul les ingrédients majeurs de son univers. A travers les yeux de "Miss Peregrine et des enfants particuliers", retour sur le monde magique du cinéaste...

    Le stop motion

    Walt Disney Pictures

    Il ne faut pas l’oublier : avant de devenir le réalisateur et le producteur que l’on connait, Tim Burton était d’abord animateur. Diplômé de la célèbre CalArts (California Institute of Arts) où John Lasseter, Henry Selick ou encore Pete Docter ont notamment affuté leurs pinceaux, Burton affectionne particulièrement l’art du stop motion (ou animation en volume).

    Un procédé sophistiqué et exigeant qui réclame une patience infinie et une âme de modéliste qu’il utilisera pour réaliser son tout premier court métrage : le ténébreux Vincent, mettant en scène un enfant solitaire et tourmenté.

    Warner Bros.

    S’il n’a pas directement signé le célèbre Etrange Noël de M. Jack (néanmoins adapté de l’un de ses poèmes), il en est le producteur. Il attendra pourtant jusqu’en 2005 avant de sortir son premier long métrage exclusivement tourné en stop motion : Les Noces funèbres. En 2012, il réitère l’expérience avec l’excellent Frankenweenie, adaptation en volumes de l’un de ses courts métrages tourné en prises de vues réelles.

    Dans Miss Peregrine et les enfants particuliers, il s’autorise un petit retour à ses premières amours animées lors d’une séquence en stop motion où deux monstres miniatures se battent jusqu’à la mort.  spoiler: Par ailleurs, comment ne pas penser en voyant se mouvoir les squelettes de la séquence finale, aux célèbres créatures créées par Ray Harryhausen (père de l’animation en volume) dans Jason et les Argonautes ?

    D'ailleurs, si jamais la carrière de Ray Harryhausen vous intéresse...

     

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