Mon compte
    Deauville 2016 : Mean Dreams, un conte de fées sombre influencé par Jeff Nichols et Terrence Malick
    Maximilien Pierrette
    Journaliste cinéma - Tombé dans le cinéma quand il était petit, et devenu accro aux séries, fait ses propres cascades et navigue entre époques et genres, de la SF à la comédie (musicale ou non) en passant par le fantastique et l’animation. Il décortique aussi l’actu geek et héroïque dans FanZone.

    Déjà passé par la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes au mois de mai, "Mean Dreams" revient en France grâce à la Compétition de Deauville. L'occasion pour le réalisateur Nathan Morlando d'évoquer les influences de son deuxième long métrage.

    La Belle Company

    En 2015, le Festival du Cinéma Américain avait notamment projeté Cop Car, histoire de deux ados confrontés à un adulte violent joué par Kevin Bacon. Un long métrage auquel il est difficile de ne pas penser en voyant ce Mean Dreams, au même titre que Mud de Jeff Nichols, qui mélangeait thriller et histoire de passage à l'âge adulte. Et lorsque nous évoquons ces œuvres auprès du réalisateur Nathan Morlando, il ne faut pas longtemps pour comprendre que nous avons visé juste avec la seconde référence

    "Jeff Nichols, en particulier, a été une inspiration pour moi", nous explique celui qui signe son deuxième long métrage. "J'admire vraiment sa façon de faire. Sa force cinématographique et la simplicité de sa mise en scène sont magistrales, et il m'inspire aussi grâce à la complexité des performances qu'il parvient à obtenir. Il a vraiment constitué une référence pour moi, même si ma plus grande inspiration, au niveau du ton, a été Prisoners de Denis Villeneuve, et la tension qu'il parvient à créer dans ce film."

    "Paul Thomas Anderson a aussi été une énorme référence, car c'est un cinéaste que j'ai énormément étudié. Et il y aussi eu La Balade sauvage, tant pour les scénaristes que pour moi-même", conclut celui qui cite également La Nuit du chasseur. Un joli cocktail, présenté ce lundi en Compétition, et que vous pourrez savourer à partir du 4 janvier dans les salles françaises. En plus d'y découvrir un Bill Paxton terrifiant, et d'avoir la confirmation que Sophie Nélisse est bien une actrice à suivre.

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Commentaires
    Back to Top