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Nathan Harper dans "Identité secrète"
Le public teenager n’étant jamais totalement absent des pensées des studios, il était prévisible que le genre de l’action bournesque soit un jour décliné pour le rayon ados. Ce fut chose faite avec Identité Secrète, dans lequel Taylor "garou glamour" Lautner (on avait rarement vu un loup garou aussi imberbe) a lui aussi des soucis de mémoire et des comptes à régler. Sans doute pas la copie la plus intéressante surgie au cours de la décennie, mais résultat logique d’une dynamique de marché, Identité secrète ne cherche même pas vraiment à dissimuler sa tentative de récupération ou sa dimension "test de jeune star" (dont il s’agit autant d’évaluer la capacité à mobiliser son public qu’à endosser un "autre type de rôle").
Ainsi, selon une responsable de Lionsgate (Alli Shearmur, depuis virée) qui avait œuvré sur la saga Jason Bourne, et alors en pleine promo du film de John Singleton, «Identité secrète présentait des similitudes au niveau de l’intrigue, du suspense, mais avec quelque chose en plus [sic]. En termes de rythme et de définition du personnage, Identité secrète apporte vraiment quelque chose. » On lui laisse la responsabilité de ses propos. Sorti en 2011, le film a déçu ses producteurs avec, certes, 85 millions de dollars de recettes à travers le monde mais seulement 28 sur le sol américain, pour un budget affiché à 35, le tout assaisonné de critiques souvent cinglantes. Faudra passer par le rattrapage, Taylor.
A signaler dans le genre, un peu moins ado mais tout autant nanar, Sans Issue emmené par Henry "Superman" Cavill.
Ci-dessous, la bande-annonce d'identité secrète :
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