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    De Mes Meilleures Amies à Bad Moms et Girls Trip... : 6 comédies au féminin déjantées !
    Laetitia Ratane
    Laetitia Ratane
    -Rédactrice en chef adjointe
    Très tôt fascinée par le grand écran et très vite accro au petit, Laetitia grandit aux côtés des héros ciné-séries culte des années 80-90. Elle nourrit son goût des autres au contact des génies du drame psychologique, des pépites du cinéma français et... des journalistes passionnés qu’elle encadre.

    Elles nous font mourir de rire parce qu'elles sont irrévérencieuses, audacieuses, cash et trash. A l'occasion de la sortie de Bad Moms 2, focus sur 6 comédies emmenées par des bandes de filles -et de comédiennes- plus décomplexées que jamais.

    Bad Moms

    Hilary Bronwyn Gayle - STX Entertainment

    La bande de filles

    ... ou plutôt de mamans, toutes folles de leurs enfants (ce n'est en réalité jamais le problème !) mais épuisées par la pression qu'elles se mettent ou que leur imposent les conventions. Bad Moms campe les portraits réjouissants de trentenaires en plein tourments : dépassée (Kristen Bell joliment désespérée), surbookée (Mila Kunis plus touchante que jamais), ou blasée (Kathryn Hahn exubérante et hilarante), chacune vit son point de rupture et décide de se rebeller. Finis les repas sur-équilibrés, l'assistanat familial généralisé, les pâtisseries bio en service commandé. Vive les soirées beuveries bordéliques, les virées interminables et... les petits déjeuners solitaires en terrasse.

    Dans Bad Moms 2, pour compliquer les choses, leurs propres mères (inénarrables Susan Sarandon, Cheryl Hines, Christine Baranski) exigeantes et critiques, s’invitent à Noël, LA fête stressante par excellence pour toute cheftaine de famille qui se respecte (et donc se met la pression...). Au menu, rébellion transgénérationnelle, pétage de plomb à tous les étages, et revisite totale du fameux esprit de Noël !

    Le cliché mis à mal

    "Etre une bonne mère est impossible de nos jours" : une phrase extrême qui résume bien la difficulté à concilier épanouissement professionnel, personnel et maternité moderne parfaite, avec ce que cela implique de présence physique et de... bioéthique. Dans Bad Moms, on nous rappelle donc qu'on peut aimer ses enfants sans pour autant les brosser dans le sens du poil, leur faire tout le temps à manger, assister à leurs ennuyeuses activités sportives ou encore... les faire totalement rêver à Noël ! En un mot, qu'on a le droit à l'erreur ou plutôt aux erreurs (même nombreuses et parfois honteuses). 

    La scène cash

    On vous laisse découvrir le moment de beuverie rock n' roll, digne du very bad trip que l'on connaît -et dont les réalisateurs Jon Lucas et Scott Moore ont signé le scénario- ainsi que la séance d'essayage de vêtements plutôt crue où l'on vous explique l'art de la masturbation col roulé à l'appui (!).

    On vous recommande en priorité le moment des élections de la présidente des parents d'élèves : une assemblée aux allures de réunions d'alcooliques anonymes, au cours de laquelle chacune confesse ses pires erreurs en matière d'éducation ou de comportement maternel. Le spoiler: "Je n'arrive pas à distinguer mes jumeaux" est déjà culte.

    Dans Bad Moms 2, l'objectif est de "récupérer Noël", entendez par là se rebeller à coup de beuverie (encore!) incontrôlable dans un centre commercial, de vol de sapin organisé et (ce qui n'a pourtant a priori rien à voir) de séance d'épilation masculine très intime et... improbable !

    Le pétage de plomb maternel c'est ici :

    Et encore ici:

     

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