Le saviez-vous ? Le Secret des banquises est le premier long métrage de Marie Madinier, issue du département scénario de La Fémis. La jeune femme voulait raconter une histoire d’amour singulière qui puise ses racines dans le milieu scientifique, "un monde à la fois pragmatique et un peu dingue où les armes de séduction classiques n’ont pas cours", selon ses dires.
Le saviez-vous ? Pour les besoins du film, une demi-douzaine de vrais pingouins du cap (dupliqués aux effets spéciaux) et près de 200 souris de laboratoire ont été utilisés pendant le tournage. Gaston, le bébé pingouin, est une animatronique.
Le saviez-vous ? La PPM, cette protéine de pingouin sur laquelle travaillent les héros du film existe réellement et s'appelle sphéniscine. Il est question d'une protéine de stress produite par le pingouin aux propriétés antimicrobiennes puissantes et qui possède un mécanisme d’action différent des antibiotiques classiques. Les chercheurs envisagent de l’utiliser contre la mucoviscidose. Partir de ce postulat scientifique réaliste était une volonté de Marie Madinier même si le récit prend ensuite le chemin du conte fantastique.
Le saviez-vous ? Au niveau des effets spéciaux, la plus grande difficulté était la transformation de Charlotte Le Bon puisque sur son corps devaient apparaître des poils. La préparation nécessitait 12 heures durant lesquelles elle devait rester debout sans bouger. En ce qui concerne les prises de vue sur la banquise, un fond bleu a été utilisé et les acteurs tournaient sur du sel.
Le saviez-vous ? Pour veiller à la plausibilité de l'intrigue, Olivier Danos, qui a été directeur de recherche au CNRS à Paris, a aidé Marie Madinier à construire l'histoire du film. La scénariste précise même que cette recherche de crédibilité dans l'aspect scientifique était la principale difficulté de l'écriture. "Olivier Danos m’a aidé à bâtir l’intrigue scientifique mais aussi à appréhender les chercheurs qui sont des gens un peu perchés et qui vivent dans une temporalité très particulière, avec un humour bien à eux", se souvient la réalisatrice.
Le saviez-vous ? L'Impossible Monsieur Bébé de Howard Hawks a servi de référence à Marie Madinier pour la rapidité, la fluidité et la vivacité des répliques. Le cinéaste cite aussi les comédies de Lubitsch et de Mankiewicz comme références ainsi que La Secrétaire. Par rapport aux effets visuels, elle confie s'être inspirée de certains films de Michel Gondry et de Wes Anderson.