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    Cannes 2016 : Ma' Rosa, un film "brut" qui "manque de coeur" selon la presse
    Maximilien Pierrette
    Journaliste cinéma - Tombé dans le cinéma quand il était petit, et devenu accro aux séries, fait ses propres cascades et navigue entre époques et genres, de la SF à la comédie (musicale ou non) en passant par le fantastique et l’animation. Il décortique aussi l’actu geek et héroïque dans FanZone.

    14ème film de cette Compétition cannoise, "Ma' Rosa" marque le grand retour de Brillante Mendoza dans une sélection qui lui avait valu un Prix de la Mise en Scène en 2009. Mais avec moins de succès si l'on en croit la presse.

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    Entre Brillante Mendoza et Cannes, l'histoire d'amour est irrégulière : découvert à la Quinzaine des Réalisateurs grâce à John John en 2007, le cinéaste philippin est ensuite revenu en Compétition les deux années suivante, grâce à Serbis et - surtout - Kinatay, qui lui avait valu un Prix de la Mise en Scène.

    Longtemps absent de la Croisette par la suite, il était revenu à Un Certain Regard avec Taklub, en 2015, et réintègre aujourd'hui la Compétition. Mais la Palme d'Or est loin d'être gagnée pour Ma' Rosa, si l'on en croit les retours de la presse.

    Aurélien Allin / CinémaTeaser : "MA’ ROSA met du temps à raconter quoi que ce soit mais, dans l’intervalle, ne prend même pas le temps de creuser ses personnages, qui restent cantonnés à des archétypes monolithiques ennuyeux (...) Mendoza, sûr de ses effets, a beau tenter la virtuosité, son MA’ ROSA manque de style, d’énergie et de cœur." - Lire la critique complète

    Maggie Lee / Variety : "Dans sa façon de pointer du doigt l'omniprésence de la corruption et la banalité du mal dans son pays, [Ma' Rosa] n'est pas aussi éprouvant que Kinatay, ni aussi stylisé que les thrillers du compatriote [de Brillante Mendoza] Erik Matti. Mais, comme dans la majorité du répertoire du cinéaste, celui-ci dépeint les relations familiales dans les classes moyennes de façon chaleureuse et sans prétention." - Lire la critique complète

    Mathieu Macheret / Le Monde : "Sous son habillage brut, Ma' Rosa ne cache, en dernier recours, rien d’autre qu’un mélodrame social rebattu, avec sa mère courage, son père éteint, ses enfants brisés, ses engrenages fatals et ses filles perdues. Il serait temps que Mendoza s’essaye à autre chose, avant de s’empêtrer dans une recette qui commence à sentir le réchauffé." - Lire la critique complète

    The Hollywood Reporter : "Un drame familial nerveux et atmosphérique avec un scénario sous-développé"

    Stéphane Leblanc / 20 Minutes : "Tiens, les personnages du nouveau film de Brillante sont un peu moins excités que d’habitude. L’intérêt dramatique perd en intensité ce qu’il croit gagner en humanité même s’il est difficile de parler d’humanité quand les personnages sont des dealers de la drogue, des balances ou des flics corrompus…" - Lire la critique complète

    Boyd van Hoeij / The Hollywood Reporter : "Un drame familial nerveux et atmosphérique avec un scénario sous-développé (...) Davantage de gros plans des personnages (...) aurait aidé le film à faire preuve d'une plus grande puissance émotionnelle et donné plus de sens aux détresses individuelles au sein de cette famille." - Lire la critique complète

    Pierre Murat / Télérama : "On se demande quelle mouche a bien pu piquer Brillante Mendoza lorsqu'il a décidé de tourner son nouveau film, Ma' Rosa, entièrement en caméra à l'épaule. Une erreur de débutant... Au bout de vingt minutes, on en a marre, et au bout d'une heure, on ne peut carrément plus supporter ces plans heurtés, agités, flous, par moments, jusqu'à ce que le malheureux chef op réussisse tant bien que mal à faire le point." - Lire la critique complète

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