Vous avez beaucoup de fans en France. Comment l'expliquez-vous ?
Katherine McNamarra : Je pense que l'histoire de Shadowhunters y est pour beaucoup. Il y a plusieurs thèmes développés, des personnages divers et variés qui attirent une audience assez large.
Avez-vous lu les livres ?
Dominic Sherwood : (Rires) C'est une question que l'on entend beaucoup. Il y a eu deux manières de faire. Pour ma part, je n'ai lu que le premier livre - puisque la saison 1 est basée dessus - parce que je ne voulais pas savoir ce qu'il allait advenir de mon personnage, quelles actions il allait entreprendre. Je ne veux pas savoir comment les livres se finissent et préfère me concentrer sur ce qu'on fait actuellement. Je viens de commencer le tome 2 pour me préparer à la saison 2.
K.M : Quant à moi j'ai commencé à lire les livres au moment où je passais les auditions. Je voulais absolument savoir comment l'histoire allait se terminer donc j'ai tout lu. Mais notre série est sensiblement différente des romans, il y a de la place pour l'interprétation même si je sais au final ce qu'il va advenir de Clary. A vrai dire la saison 1 pioche dans un peu tous les livres et c'est intéressant de voir comment mon personnage évolue dans cette situation.
Qu'est-ce que ça vous fait d'avoir le rôle principal ?
K.M : Nous sommes à une époque où avoir un rôle principal féminin est quelque chose de très excitant. Il y a beaucoup de femmes fortes à la télévision que ce soit dans Game Of Thrones, Kimmy Schmidt ou Jessica Jones. Mais dans Shadowhunters, nous avons deux personnages féminins très forts : Clary et Isabelle (jouée par Emeraude Toubia). Ce que j'adore dans la série, c'est qu'on ne les voit jamais l'une contre l'autre. Elles ne sont jamais en compétition et sont presque comme des soeurs. C'est quelque chose qui devrait inspirer les jeunes filles qui regardent la série.
D.S : Je suis d'accord avec elle (rires).
Freeform/Sven Frenzel
Vous aimez le genre fantastique ?
D.S : Oui, c'est un genre qui m'attire tout particulièrement. J'étais un grand fan de Buffy. D'ailleurs je trouve que Shadowhunters peut être considéré comme un Buffy version 2016.
K.M : C'est vraiment sympa d'être dans une production où il y a des démons, des vampires, des loups garous, des sorciers, des anges...
Comment les gens ont réagi quand ils sont annoncé le casting ?
D.S : Étonnamment bien. Je pensais recevoir des critiques. En fait la seule chose que l'on m'a reproché c'est de ne pas être blond ! Je leur ai dit "C'est bon, je suis un acteur, je peux me teindre les cheveux !". Dès que je l’ai fait, les gens ne m’ont plus fait de remarques.
K.M : J'étais très stressée au moment où ils ont annoncé le casting sur Twitter. C'est incroyable de voir à quel point les fans font attention aux moindres détails que ce soit la couleur de mes cheveux ou de mes yeux. Mais maintenant qu'ils ont vu la série, les retours sont sensiblement bons. Les fans semblent avoir accepté les petits changements qu'il y a par rapport aux livres.
D.S : C’est vrai que les fans font attention aux moindres détails. Par exemple dans les livres, Jace a l’habitude de jouer avec sa stèle et c’est un élément que l’on a repris dans la série – ce qui est en passant un cauchemar car je n’arrête pas de la faire tomber et comme elle est en métal, elle fait beaucoup de bruit. Les fans ont remarqué ce détail. Donc même s’il y a des ajouts, on reprend certaines choses et ils y sont sensibles.
K.M : Le souci c’est que les personnes qui regardent la série et qui ont lu les livres s’attendent à retrouver Clary et Jace comme ils les ont laissés dans le dernier tome. Or, on retrouve ici une Clary qui n’a pas encore découvert sa force et qui n’a pas encore vécu toutes ces aventures.
Vous êtes comme vos personnages dans la vraie vie ? Des guerriers ?
K.M: Non pas du tout, je suis même plutôt maladroite, Dominic peut vous le confirmer : je fais très souvent tomber mon poignard séraphique. Mais nous avons une super équipe qui nous entraîne et nous aide à paraître comme de vrais guerriers à l’écran.
D.S : Pour ma part, je me suis blessé à plusieurs reprises. […] Bref, je suis tout l’inverse de Jace ! Mais les entrainements se déroulent dans une bonne ambiance même si j’ai mal partout après…
Votre moment préféré pendant le tournage ?
D.S : Il y a quelques scènes avec Alberto (Simon) et Matt (Alec) que j’ai aimé tourner parce qu’elles mélangent émotions et "physique". Quand Simon sort de terre et s’attaque à Jace par exemple ou quand Alec et Jace se battent devant la Cité des Os.
K.M : Pour moi ce serait à la fin de l’épisode 5, quand il y a cette confrontation entre les Chasseurs d’Ombres et les Créatures Obscures. Vampires et loup garous travaillent ensemble pour la première fois. C’était cool d’avoir tout le monde réuni sur le tournage avec leurs armes. Et ça aide d’avoir une équipe où tout le monde s’entend bien.
Freeform/John Medland
Si vous deviez choisir un parabataï parmi le cast, qui choisiriez-vous ?
D.S : Probablement Alberto (Simon), c’est un peu mon double, il aime les mêmes choses que moi.
K.M : Je choisirais Emeraude (Isabelle), elle était comme une grande sœur pour moi durant le tournage.
Que savez-vous pour moment de la saison 2 de Shadowhunters ?
D.S : Et bien il y aura 20 épisodes contre 13 pour la première. Je peux vous dire que nous serons toujours là (rires). La saison 2 reprendra exactement là où la première s’était terminée : Jace sera sur le bateau avec Valentin, il y aura beaucoup de "Malec", de "Clary et Jace". Et nous verrons pour la première fois la Reine des Fées.
Quand commence le tournage ?
K.M : Nous ne savons pas pour le moment mais probablement en juillet.
Des Chasseurs d’Ombres, des vampires, des sorciers et des Créatures Obscures : la saison 1 de Shadowhunters est à découvrir sur Netflix.
