Nos étoiles contraires
Twentieth Century Fox
"Je suis une grenade. Un jour, je vais exploser et tout détruire autour de moi". Ces quelques mots, prononcés par Hazel Grace, l’héroïne de Nos étoiles contraires, résument assez bien l’effet que peut procurer le film sur ses spectateurs. L’effet d’une grenade, à laquelle on n’est pas vraiment préparé, tout simplement.
Adapté du best-seller de John Green, devenu un vrai phénomène planétaire, bien avant la sortie du long métrage, Nos étoiles contraires (The Fault in Our Stars en VO) a été porté à l’écran en 2014 par Josh Boone, d’après un scénario de Scott Neustadter et Michael H. Weber (encore eux !), qui ont depuis signé les adaptations de La Face cachée de Margo et de Looking for Alaska, deux autres romans de John Green. Si cette histoire centrée sur la rencontre et la relation amoureuse entre Hazel Grace Lancaster et Augustus Waters, deux adolescents souffrant d’un cancer, ne nous épargne par certains clichés de la romance adolescente, le regard drôle et décalé de ses personnages sur la vie lui évite de "trop" sombrer dans le mélodrame tire-larmes (mais après tout, c’est une histoire d’adolescents confrontés à la probabilité d’une mort imminente…).
Quoi qu’il en soit, Nos étoiles contraires reste avant tout une belle histoire d’amour, où le besoin de vivre intensément chaque instant est renforcé par l’incertitude d’un avenir terni par la maladie. Shailene Woodley (décidément habituée aux adaptations de romans pour ados, après The Spectacular Now et Divergente) et Ansel Elgort sont parfaits dans les rôles principaux, parvenant à capter la peur, la peine, mais aussi l’humour et la force qui traversent forcément, à différents moments, leurs personnages. Loin du fantastique ou de la science-fiction dystopique, cette histoire d’amour et de mort a marqué des millions de lecteurs et de spectateurs et le film de Josh Boone s’impose comme une adaptation extrêmement fidèle, applaudie par John Green lui-même.
La bande-annonce de Nos étoiles contraires :
