L’Exorcisme d’Emily Rose
Succès surprise au box-office américain en 2005, L’Exorcisme d’Emily Rose de Scott Derrickson met en scène Jennifer Carpenter dans la peau d’une jeune étudiante qui, pensant être la proie de forces démoniaques, demande au prêtre de sa paroisse de l’exorciser. Même si tout cela reste une œuvre de fiction, l’Emily Rose en question est inspirée d’une jeune allemande, Anneliese Michel qui, dès 1968, fut suspectée de possession par son entourage.
L’adolescente, alors âgée de 16 ans, se mit tout d’abord à trembler de manière incontrôlable, avant de perdre sa voix lors de violentes crises. Bientôt diagnostiquée épileptique, puis internée, son calvaire ne s’arrêta pourtant pas là. Afin de tenter de la débarrasser de ses visons démoniaques, plusieurs séances d’exorcismes lui furent infligées chaque semaine à partir de 1975. La jeune femme, qui refusa bientôt de s’alimenter, mourut le 1er juillet 1976, des suites d’une malnutrition et d’une déshydratation sévère, et fut ainsi délivrée de ses (prétendus) démons.
Une enquête fut ensuite menée et les parents d'Anneliese, ainsi que les deux prêtres exorcistes étant intervenus auprès de la jeune femme, furent inculpés de négligence ayant entraîné la mort et condamnés à six mois de prison avec sursis. Pour le tribunal, malgré des enregistrements audio assez troublants fournis par les hommes d'Église, Anneliese Michel était tout simplement atteinte d'épilepsie et de psychose. Rien de plus...
Les démons d'Emily Rose sont à découvrir dans la bande-annonce :