C'est la journée internationale de la danse, ce 29 avril. Retour à cette occasion sur les plus grandes comédies musicales, celles qui nous font le cœur léger, qui nous entêtent et ne nous quittent jamais vraiment.

Mary Poppins (1965)

De quoi ça parle ?

Rien ne va plus dans la famille Banks. La nurse vient de donner ses huit jours. Et ni M. Banks, banquier d'affaire, ni son épouse, suffragette active, ne peuvent s'occuper des enfants Jane et Michaël. Ces derniers passent alors une annonce tout à fait fantaisiste pour trouver une nouvelle nurse. C'est Mary Poppins qui répond et apparaît dès le lendemain, portée par le vent d'Est. Elle entraîne aussitôt les enfants dans son univers merveilleux.

Pourquoi faut-il le voir ?

Alors que Mary Poppins fête cette année ses 50 ans et Julie Andrews, son interprète, ses 80 printemps, Disney en prépare activement une nouvelle version après Dans l'ombre de Mary, qui en racontait les coulisses de la création. Combien de films ont eu cette honneur ? Preuve de son importance dans la culture populaire.

La comédie musicale et ses quelques titres phares ont réjoui plusieurs générations d'enfants, devenus des parents, qui n'ont pas manqué de le faire découvrir à leurs progénitures. Il faut dire que le film était techniquement irréprochable pour l'époque et a super(califgragili...) bien vieilli. Certes très basique et un peu mièvre -des gosses trop mignons font des bêtises, une nounou magique vient rétablir l'ordre et répandre l'amour dans la famille puis s'en va une fois sa mission accomplie- il est un hymne à l'enfance merveilleux, qui rappelle qu'un peu de naïveté peut faire du bien aussi dans ce monde de brutes...

Le saviez-vous ?

Le film est adapté du roman de l’Australienne Pamela Lyndon Travers, le livre préféré de la fille de Walt Disney. Les studios contacte l'auteure pour lui en demander les droits. Le refus est immédiat : pas question que son personnage fétiche se retrouve dénaturée au cinéma par un "faiseur de dessins animés" ! La bataille pour les droits est engagée et durera plus de 10 ans. Ce n’est qu’en 1961 qu'elle accepte de rencontrer Walt Disney et de lui céder une option sur les droits de Mary Poppins.

L'une des scènes les plus cultes du film :