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    Emmy Awards 2015 : la victoire de Game of Thrones, l'émotion Viola Davis et les oubliés du palmarès

    Game of Thrones est la série gagnante de cette 67ème cérémonie des Emmy Awards. La victoire de la diversité, la libération pour Jon Hamm et les oubliés... Découvrez l'analyse de la Rédac' !

    AMC / ABC / NBC / HBO / Emmy

    => Consultez le palmarès complet des Emmy Awards 2015

    La 67ème cérémonie des Emmy Awards, c'était ce dimanche 20 septembre 2015 sur la Fox (et sur Sérieclub en France en direct cette nuit et en rediffusion ce lundi soir à minuit). Une édition historique à plus d'un titre... AlloCiné revient sur 5 grandes tendances des "Oscars de la télévision américaine" !

    "Game of Thrones" couronnée !

    On attendait Mad Men, pour son dernier tour de piste. Ou bien Orange is the New Black, passée de la Comédie au Drame dans les catégories, voire House of Cards. Mais c'est du côté de Winterfell qu'il fallait chercher le grand gagnant de ces 67èmes Emmy Awards, puisque c'est bien Game of Thrones qui a décroché la timbale avec pas moins de 12 trophées dont celui du Meilleur Acteur dans un Second Rôle pour Peter Dinklage (déjà sacré en 2011) et, surtout, celui de la Meilleure Série Dramatique.

    Cette dernière récompense est pour le moins événementielle dans la mesure où c'est la première fois que les Emmy Awards remettent la plus précieuse des statuettes à une série dite "de genre". Une nouveauté qui donne un peu plus de poids au phénomène Game of Thrones, à qui l'on doit un nouveau record : celui de la série qui repart d'une seule cérémonie avec le plus grand nombre de trophées, détenu par A la Maison Blanche et ses 9 statuettes depuis 2000.

    La victoire sans partage de HBO

    Remporter l'Emmy Award de la Meilleure Série Dramatique, c'est déjà très bien, tout comme les 11 autres trophées gagnés par Game of Thrones. Mais HBO ne s'est pas arrêtée en si bon chemin, puisque la chaîne a réalisé un Grand Chelem des plus impressionnants en s'adjugeant également les trophées de Meilleure Série Comique (Veep), Meilleure Mini-Série (Olive Kitteridge) et Meilleur Téléfilm (Bessie).

    Ajoutez à cela de nombreux Prix d'Interprétation (Julia Louis-Dreyfus et Tony Hale pour Veep, tout le cast d'Olive Kitteridge), des récompenses pour le scénario et la réalisation et des trophées techniques, et vous obtenez une nouvelle illustration de l'expression "faire main-basse sur un palmarès." Et en beauté donc, avec ce quadruplé inédit conjugué au record de Game of Thrones.

    Enfin une victoire pour Jon Hamm

    C'est une des grandes surprises de la soirée : le jusqu'ici malchanceux Jon Hamm repart enfin avec un prix d'interprétation pour Mad Men. Très souvent nommé (15 fois, toutes séries confondues; 7 rien que pour Mad Men), mais jamais récompensé, la poisse de l'acteur en était presque devenue une blague. Fair play, le comédien a ironisé sur cette statuette tant attendue : "C'est une erreur, clairement".

    Maintenant que le sort est brisé pour Jon Hamm, peut être que Leonardo DiCaprio arrivera enfin à en faire de même aux Oscars ?!

    La diversité fait un grand pas

    Avec la victoire de Viola Davis dans la catégorie de la Meilleure Actrice dans une Série Dramatique, c'est tout un pan de l'histoire de la télévision américaine que les Emmys érigent... ou détruisent. L'héroïne de How To Get Away With Murder est en effet la première actrice noire à remporter cette récompense, une des plus prestigieuses. Il aura fallu attendre la 67ème cérémonie, une éternité.

    Et si on y ajoute les victoires pour Regina King (meilleure actrice de second rôle dans la mini-série American Crime), Uzo Aduba (meilleur second rôle pour Orange is the New Black) et Reg E. Cathey (meilleur guest star pour House of Cards), ce ne sont pas moins de 4 acteurs afro-américains qui sont récompensés cette année. Une victoire du talent, avant tout, mais symbolique malgré tout.

    Et le symbole est aussi présent à l'esprit avec cette belle moisson réalisée par Transparent, véritable hymne humaniste racontant la trajectoire intime d'un homme décidant d'assumer enfin son identité transgenre. Jeffrey Tambor et Bradley Whitford repartent chacun avec une statuette pour leurs performances touchantes tandis que la créatrice Jill Soloway est récompensée pour sa réalisation délicate.

    Bien évidemment, il faut se restreindre de faire des conclusions hâtives mais ce dimanche 20 septembre la diversité (raciale, sexuelle...) a gagné aux Emmys.

    Les oubliés

    Parmi les "oubliés" de ces Emmy Awards 2015, citons notamment l’anthologie American Horror Story de Ryan Murphy, dont le quatrième volet Freak Show, citée à sept reprises dans la catégorie Mini-série/Téléfilm, repart bredouille du Microsoft Theater de Los Angeles.

    Egalement zappée du palmarès, la comédienne Amy Poehler et sa plébiscitée série Parks and Recreation. Deux fois battu par la satire politique Veep, le show NBC, qui a fait ses adieux au terme de sept saisons, n’aura donc jamais eu les honneurs d’une récompense aux Emmy.

    Enfin, notons la difficile soirée vécue par les networks américains : deux prix pour la chaîne ABC (Viola Davis pour Murder et Regina King pour American Crime), un pour CBS (Alison Janney pour Mom), et c’est tout !

    Bonus : Andy Samberg fait le show

    Andy Samberg n'était certes pas nommé aux Emmy Awards pour sa série Brooklyn Nine-Nine. Cela ne l'a pas empêché de participer à l'évènement, en tant que présentateur ! Découvrez, dans son numéro musical d'ouverture, les efforts sur-humains dont il a été capable pour se rendre digne de cette lourde responsabilité...

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