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La dernière maison sur la gauche (1972)
De quoi ça parle ?
Les Collingwood possèdent une maison isolée, sur les berges d'un paisible lac. Leur fille, Mari, et sa copine Paige ne vont pas tarder à se faire enlever par un psychopathe évadé, Krug, sa compagne Sadie, son frère Francis et son fils, Justin. Laissée pour morte, Mari tentera de rejoindre à la nage la demeure familiale, sa dernière chance de survie...
Pourquoi faut-il le voir ?
Le premier long-métrage de Wes Craven est aussi son premier coup de maître : très remarqué, il est d'une extrême violence et préfigure déjà l'intérêt du cinéaste pour le morbide. Par ailleurs, La Dernière maison sur la gauche appartient au controversé sous-genre cinématographique du "Rape and Revenge". Parmi ces films, qui mettent en scène la vengeance d'une victime de viol, soit par elle-même, soit par quelqu'un de son entourage, on peut retenir, dans des genres différents, Un Justicier dans la ville, Le Vieux fusil ou encore Irréversible. La Dernière Maison a le bon goût de ne pas tomber dans la pornographie et parvient à éviter le raccoleur. Il s'en dégage même une certaine émotion, une compassion. En revanche, la partie burlesque du film est moins réussie : elle tranche bien trop avec le reste pour fonctionner.
Parce qu'il a considérablement vieilli, avouons-le -il avait été fait avec bien peu de moyens- sachez que le remake sorti en 2009 est tout à fait recommandable.
Le saviez-vous ?
La Dernière maison sur la gauche est librement adapté du long métrage La Source, réalisé en 1960 par Ingmar Bergman sur un scénario de Ulla Isaksson, lui-même basé sur une légende suédoise datant du 14e siècle.
La bande-annonce du film :
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