Depuis plusieurs années, Arte continue à innover et se tourne de plus en plus vers des séries originales pour valoriser la singularité de la chaîne. Entre une plateforme internet, qui offre désormais des webséries en intégralité, et des séries de qualité provenant de toute l'Europe, le groupe franco-allemand ne cesse de gagner en audience. Tour d’horizon du programme de cette année 2015/2016.
Imaginée par un des maîtres du polar norvégien, Jo Nesbø, la série nous entraîne dans un futur proche, où le Premier Ministre Norvégien annonce l’abandon de l’exploitation des énergies fossiles qui ont fait la richesse du pays. La Russie décide alors d’occuper la Norvège, et d’y relancer les forages pétroliers. Les habitants vont devoir faire face à un dilemme : résister ou collaborer.
D’après le scénario de Jean-François Halin, déjà à l’œuvre sur les deux volets d’OSS 117, la nouvelle création originale d’Arte promet d’injecter de l’humour dans la grille. Le téléspectateur suit André Marlaux (incarné par Hugo Becker), alors qu’il intègre les services secrets français pour y être formé par trois fonctionnaires d’élite. Mais tout ne se passe pas comme prévu…
Cette série norvégienne suit deux adolescents amoureux l’un de l’autre, Henning et Philip, qui se retrouvent en secret dans la baraque d’une carrière. Témoins de meurtres brutaux, ils gardent le silence, de peur de devoir révéler leur homosexualité. Une attitude qui sera lourde de conséquences…
Pour la troisième et dernière saison, les séminaristes des Capucins vont confronter leurs certitudes à la dureté du monde extérieur et devront faire des choix qui ne pourront être remis en cause.
Après sa diffusion sur Canal+ en janvier, la série adaptée du roman de Roberto Saviano, qui suit les luttes de pouvoir entre de deux clans napolitains, débarque sur Arte.
Heimat – Une chronique allemande
Version restaurée et remontée en sept épisodes de la saga d’Edgar Reitz, récompensée à la Mostra de Venise en 1984, cette série relate l’histoire allemande "vue d’en bas" à travers une famille villageoise de Rhénanie-Palatinat, de 1919 à 1982.
Dans un monde où 80% de sans-emplois font face à une minorité d’actifs, un mur d’enceinte a été créé pour séparer ces deux populations. Mais face à la menace d’une attaque terroriste, le gouvernement n’a d’autres choix que d’imposer aux salariés d’employer un quota d’"emplois solidaires" triés sur le volet. Pour sa première série d’anticipation française, prévue pour début 2016 et mettant en scène Pierre Deladonchamps, déjà vu dans L’inconnu du lac, Arte nous propose une fiction sociale, qui ne semble pas si éloigné de la réalité.
Egalement à l’affiche de cette saison, Objectivement, le nouveau format court qui donne la parole aux objets du quotidien, grâce à la technique du stop motion, avec notamment les voix d’Alison Wheeler et Jonathan Cohen, mais aussi la saison 4 de Silex and the city.
Que se passe-t-il quand vous n'êtes pas chez vous ? Début de réponses dans les premières images d'Objectivement.