Tristesse
Yoann Sardet : Toy Story 3 - "Dans le jardin de Bonnie, Andy joue pour la dernière fois avec ses jouets... Plus qu'une dernière récréation, ce sont surtout des adieux. Des adieux aux jouets. Des adieux à l'amitié et la fidélité inconditionnelle de ces compagnons de toujours. Des adieux à l'enfance. Des adieux à l'innocence. Des adieux à la saga, aussi. A cet instant, nous sommes tous des Andy rêvant d'être des Bonnie quelques minutes supplémentaires. Un dernier regard. Quelques notes de musique. 'Bonne route partenaire'. 'Merci pour tout les amis'. Rideau. Et des larmes. Beaucoup de larmes."
Laurent Schenck : Braveheart - "La torture endurée par William Wallace à la fin du film. Le personnage magnifiquement interprété par un Mel Gibson au top de sa carrière aura été fidèle à ses idées de liberté jusque dans ses derniers instants."
Raphaëlle Raux-Moreau : "Il y en a trop. La scène bouleversante où Tom Hanks écoute la Callas dans Philadelphia, quand Dumbo va voir sa mère en "prison", quand Vada assiste à l’enterrement de Thomas dans My Girl, la scène d’intro de Là-Haut. Il y a aussi toutes les morts de mes séries favorites : Nick et Steve (Hartley), Mark Green (Urgences), Tara, Joyce et le sacrifice de Buffy, Opie (Sons of Anarchy), Bobby (Supernatural)… Et tout le final de Six Feet Under."
Thomas Imbert : Danse avec les loups - "La fin du film, quand John Dunbar doit faire ses adieux aux Sioux. Son meilleur ami crie son nom au sommet d’une montagne, alors qu’il s’éloigne à cheval avec sa femme, et que dans le lointain, le hurlement d’un loup reprend l’ultime appel en écho."
Laetitia Ratane : Il y en a eu énormément et il y en a encore mais... La Vie est belle reste le film qui m'a le plus "fait mal". Larmes de vraie douleur et sentiment d'injustice profonde décuplés par le parti pris du génie Roberto Benigni de mêler rire, absurde et tragique. Terrible...
Maximilien Pierrette : (500) jours ensemble - "Peu de temps avoir l’avoir quitté, Zooey Deschanel invite Joseph Gordon-Levitt à une soirée chez elle. Il y va gonflé à bloc, plein d’espoir, et l’écran se divise en deux, un côté montrant ce dont il rêve, et l’autre ce qu’il se passe réellement. Plus la scène avance, plus les deux versions partent dans des directions opposées, et moins j’arrive à retenir mes larmes tellement c’est dur. Et facile de se mettre à la place du héros."
Brigitte Baronnet : "Dans Le Cercle des poètes disparus, le suicide d’un des personnages. Jusqu’au dernier moment, on espère qu’il ne commettra pas l’irréparable. Une scène déchirante qui m’a profondément marquée et qui me fait pleurer à chaque fois. Un film juste, émouvant, touchant, comme on aimerait qu’Hollywood se mette à en faire un peu plus à nouveau."
Corentin Palanchini : Code Quantum, épisode M.I.A. (Beth en VF), final de la saison 2 - "Al voyage dans le temps et pour la première fois il arrive chez lui. Il y voit l’occasion d’empêcher l’amour de sa vie de se marier avec un autre. Il finit par comprendre qu’il ne doit pas modifier le passé et s’offre une dernière danse avec celle qui va le quitter. Il est un hologramme, elle ne l’entend pas, ils écoutent Georgia on my mind…"
Clément Cuyer : "C'est une toute petite scène de Forrest Gump, un échange entre Forrest et Jennifer, lorsque celle-ci doit partir en bus et laisse Forrest seul sur le quai. "Pourquoi tu es aussi gentil avec moi, Forrest ?", lui-demande-t-elle. "Parce que tu es à moi !", lui répond-il avec une naïveté bouleversante. Dès lors, Forrest va apprendre encore un peu plus que rien ne sera jamais facile pour lui."
Gauthier Jurgensen : "La formidable interprétation de Gérard Depardieu dans la dernière scène de Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau. Je l’ai vu dans des dizaines de versions, j’en connais le texte par cœur, mais personne ne le joue aussi justement que lui. J’ajoute, ex-aequo, les scènes où WALL-E imite les pas de danse de Gene Kelly en regardant la cassette vidéo de Hello, Dolly!"
On a posé la même question aux doubleurs de "Vice Versa"...