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Cannes, c'est bientôt fini ! Ce samedi, Michael Fassbender et Marion Cotillard venaient présenter MacBeth en Compétition. A part ça, on se remettait à peine d'une soirée pleine d'étoiles pour fêter Le petit Prince, Jacques Audiard nous faisait part de ses souvenirs cannois (ou pas), et le pauvre Chewie était très, mais alors très fatigué...
La rencontre
Bon, on aura (presque) TOUT essayé pour rencontrer Michael Fassbender. Mais en vain... Alors faute de discuter avec le bel et talentueux Irlandais, nous avons réussi à glaner les confessions du réalisateur australien Justin Kurzel, pas avare de compliment à l'égard de son Macbeth. Ecoutez.
La scène
A vrai dire, il est très difficile d'isoler UNE scène de Macbeth, qui est avant tout un film d'atmosphère. Mais si nous devions retenir qu'un moment ce serait probablement l'affrontement final, entre MacBeth et Macduff. Justin Kurzel opte pour une mise en scène au ralenti et la bataille est extrêmement bien chorégraphiée. On se croirait presque dans un ballet... Mais un ballet d'épée. Il y a là l'ampleur du cinéma, conjuguée à l'intimité du combat. Sublime.
La déclaration
Conférence Women in motion. La grande Agnès Varda, complétant les propos de Frances McDormand lors de la conférence précédente, dénonce avec beaucoup d'humour : "Les femmes dans le cinéma n'ont pas besoin d'aide mais d'argent. J'aurais aimé avoir un peu plus d'argent, pour financer mes films, que de prix par exemple."
Hé, ça c'est envoyé !
L'insolite
C'est aussi ça Cannes.
Paroles de festivaliers
Entendu au Café Nespresso, qui trône au milieu du palais (oui parce qu'en tant que journaliste, on a quand même droit au café Nespresso à volonté).
- "Vous en faites combien des cafés par jour ?
- 7000.
- Par personne ??? Ils doivent être au taquet les journalistes.
- Non, non... par jour ! Et 40 000 cafés en deux semaines".
Il nous faut bien ça hein.
On a croisé...
Hier, c'était la folie pour la présentation du Petit Prince. D'abord avec la projection, où tout était bon pour obtenir une invitation, certains allant jusqu'à dévoiler leurs talents de dessinateur pour l'occasion.
Ensuite la soirée, grandiose, organisée dans un chapiteau construit spécialement pour l'occasion sur le port. Du beau monde : nous avons croisé Laurent Lafitte, Guillaume Gallienne, Louise Bourgoin, Tahar Rahim, Thierry Fremaux, Carole Bouquet et de nombreux autres. Et nous avons réussi à photographier le maître de cérémonie Lambert Wilson en compagnie de la top-model Eva Herzigova. Un cliché pas très réussi, vous en conviendrez, mais les flashs des photogaphes crépitaient sacrément durant cette soirée princière...
Chewie, on est (toujours) à Cannes
Le Festival de Cannes, c'est épuisant. Et Chewie n'est visiblement pas habitué à ce rythme de travail. Sur la fin de parcours, notre charmant compagnon de route a eu un petit coup de mou. Il s'est ainsi successivement endormi avec l'un de nous, est parti faire une sieste dans un transat du Cinéma de la plage et, ne trouvant plus d'endroit pour piquer un roupillon, s'est carrément planqué dans notre casier ! Pauvre Chewie, mais comment va-t-il finir le Festival ?
NOTRE selfie interdit
Souvenez-vous, hier, Thierry Frémaux critiquait avec virulence les vulgaires preneurs de selfie du tapis rouge. Souvenez-vous aussi, hier toujours, nous avons eu le privilège de nous retrouver, par un heureux concours d'amitié, sur le fameux tapis rouge tant adulé. Eh bien, on n'a pas pu s'en empêcher ! Afin d'immortaliser notre grand moment (qui étrangement ne passionnait pas les photographes présents !?), on s'est... selfisé. Pardon Thierry, mais on était obligé !
Le souvenir cannois
Jacques Audiard étant un habitué de Cannes, on pourrait penser qu'il a des souvenirs à la pelle à nous faire partager. En fait non, car lorsque la projection de son film sélectionné débute, il arrive chaque année un phénomène assez particulier au réalisateur français...
A nous, il s'est confié :
Au programme demain : la fin des festivités, les derniers soubresauts cannois, et la déprime... de Chewie !