"C'est ce qu'on rêverait de pouvoir toucher du doigt : faire un film intemporel comme Le Corniaud". C'est ainsi que Jamel Debbouze évoque aujourd'hui, 50 ans jour pour jour après sa sortie, l'impact du film du trio Bourvil / Louis de Funès / Gérard Oury depuis 1965.
Le saviez-vous ?
Beaucoup croient (à tort) que Le Corniaud marque la première rencontre à l'écran de Bourvil et Louis de Funès. Les deux hommes s'étaient déjà croisés dix ans plus tôt sur Poisson d'avril (1954) et La Traversée de Paris (1956).
A l'époque, ils étaient 11 millions à rire en salles (le deuxième plus gros succès des trois hommes derrière les 17 millions d'entrées de La Grande Vadrouille). Depuis, le temps et les rediffusions télé ont fait leur oeuvre, rassemblant différentes générations de spectateurs devant les (més)aventures de Leopold Saroyan et Antoine Maréchal.
Des spectateurs comme Jamel Debbouze qui, s'il confirme n'avoir jamais été contacté pour un remake du film il y a quelques années, a tenu à rendre hommage à Louis de Funès grâce à la performance-capture dans Pourquoi j'ai pas mangé mon père (en salles le 8 avril). Grâce au travail corporel du comédien Patrice Thibaud et un logiciel apte à recréer la voix de de Funès, la légende reprend vie le temps d'un film d'animation préhistorique, dans le corps des simiens Vladimir et Sergey.
Pourquoi j'ai... rendu cet hommage à Louis de Funès ? Jamel s'explique