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    L'Australie, terre d'aventures et de cinéma

    La sortie du remarquable "Charlie's Country" avec une bouleversante prestation de l'acteur aborigène David Gulpilil, déchiré entre deux cultures, nous rappelle une nouvelle fois que l'Australie n'a jamais été aussi présente à l'écran, petit et grand.

    C'est David Michôd, réalisateur d'Animal Kingdom, qui le rappelait au micro d'Allociné : "Les gens ont de l'Australie une image ensoleillée, heureuse. Mais on sait que ce pays était au départ une prison ! C'est là que les Anglais envoyaient les pires assassins." Son film nous permet de faire connaissance avec une famille de criminels de Melbourne, tandis que Les Crimes de Snowtown montre les agissements d'un psychopathe (gros plans de mutilation inclus...) dans une petite ville du sud du pays.

    Ci-dessous, rencontre avec le réalisateur et le comédien des Crimes de Snowtown :

    Le rôle qui a révélé Eric Bana, au début des années 2000 est celui de Chopper, ennemi public numéro un, dans le film homonyme d'Andrew Dominik. Une des premières apparitions marquantes de Russell Crowe, c'est dans la peau d'un skin-head (Romper Stomper, 1992). Si on remonte le temps, l'un des plus légendaires hors-la-loi du pays se nomme Ned Kelly. Considéré comme le Robin des bois australien, il fut pendu en 1880 après avoir commis une série de braquages et abattu des policiers. Son destin a été relaté dans le tout premier long métrage de l'Histoire du cinéma australien, The Story of the Kelly Gang, en 1906. Près d'un siècle plus tard, le regretté Heath Ledger prêtera ses traits à ce personnage mythique dans un biopic sorti en 2003. Pour l'anecdote, les ossements de ce malfrat, qui avait été jeté dans une fosse commune, ont été retrouvés en... septembre 2011 !

    Working Title Films

    Du côté de l'épouvante et des émotions fortes, les Australiens sont champions. Et ça ne date pas d'hier. Le développement du cinéma australien dans les années 70 est passé notamment par l'émergence d'une vague de films de genre, souvent à caractère sexuel et horrifique : baptisé Ozploitation, ce mouvement, qui compte Tarantino parmi ses fans, a même fait l'objet d'un documentaire en 2008, Not Quite Hollywood. La jeune génération n'est pas en reste : qu'on soit dans le désert australien (Wolf Creek), sur une rivière (Black Water) ou dans une salle de bains (eh oui, James Wan, le réalisateur de Saw, est australien), le pire est toujours à craindre...

    TFM Distribution

    N'oublions pas que l'épopée post-apocalyptique Mad Max, un des films les plus rentables de l'histoire du cinéma (100 millions de dollars de recettes pour 350 000 dollars de budget !), fut classé X et amputé de ses scènes les plus violentes lors de sa sortie en France en 1979. Ce type de restriction est moins fréquent aujourd'hui, mais un film d'un tout autre genre a connu une mésaventure similaire en 2011 : Sleeping Beauty, oeuvre onirique sur la sexualité d'une adolescente (présentée en compétition à Cannes en 2011), a été interdit en France aux moins de 16 ans, la commission de classification y ayant décelé une incitation à la prostitution.

    Ci-dessous, un extrait du film...

    ...et la toute nouvelle bande-annonce de Mad Max  : Fury Road, le retour d'une cultissime licence toujours sous la houlette d'un George Miller au seuil de ses 70 ans, qui n'est pas franchement rouillé.

     

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