Howard Hughes - "Aviator"
L'obsessionnel compulsif
Récompensé de cinq Oscars en 2005, Aviator marque la seconde collaboration de Martin Scorsese et Leonardo DiCaprio deux ans après Gangs of New York. Centré sur 20 ans de la vie tumultueuse du milliardaire Howard Hughes, le film se concentre énormément sur la personnalité complexe et les troubles du comportement de son héros.
Quelle obsession ?
Perfectionniste et jusqu’au-boutiste, Howard Hughes a plusieurs passions/obsessions, les femmes, le cinéma et l'aviation. A sa nature obsessionnelle s’ajoute malheureusement la compulsion qui le pousse à mettre en place des rituels qui solutionnent ses angoisses et ses obsessions, comme se laver les mains, répéter des mots...
Comment ?
Amoureux du cinéma et de l’aviation, Hughes met tout en œuvre pour faire naître l’ambitieux Les Anges de l’enfer. Parce qu'il est maladivement perfectionniste, il veut faire un film réaliste et porte une attention extrême aux moindres détails. Le film va l'obséder et lui faire perdre des sommes d'argent affolantes. En parallèle, Hughes tente de lutter contre la progression de ses troubles obsessionnels compulsifs (TOC) qui vont de pair avec ses angoisses. Le film nous explique dès le début que ses troubles, liés à la peur des germes et de la maladie, sont héréditaires...
The way of the future. The way of The future. The way of the Future"
Jusqu’où
La fin du film de Scorsese amène évidemment à la fin qu'a connu le véritable Howard Hughes. Paranoiaque depuis des années, isolé, il finit par être totalement incapable de contrôler ses TOC (qu'il parvenait parfois à calmer en s'absorbant par exemple dans la conduite d'un avion). Il est devenu la marionnette de ses TOC et répète en boucle "The Way of the Future", sans pouvoir s'arrêter.