Un ours nommé Paddington
Tout a commencé à Noël 1956 à Londres. Michael Bond rentrait chez lui, lorsqu’il vit un petit ours en peluche laissé seul dans un magasin. Il décida de l’acheter et de l’offrir à sa femme. Ils le nommèrent Paddington, comme la gare près de laquelle ils vivaient. Michael Bond se mit à écrire quelques histoires à son propos et bientôt se retrouva avec un livre. La suite : un premier album en 1958 puis presque une trentaine d’autres, une traduction dans 40 langues et plus de 35 millions de livres vendus dans le monde. Dans l’œuvre de Bond, la famille Brown trouve le petit ours seul dans la gare avec une étiquette indiquant "S’il vous plaît, prenez soin de cet ours. Merci". Une statue de l’ours le plus connu de Grande Bretagne a d'ailleurs été érigée dans la station de métro londonienne qui a inspiré son nom.
Colin Firth pressenti
C’est l’oscarisé Colin Firth qui devait initialement prêter sa voix à l’ours Paddington, mais 6 mois avant la sortie du film, la production s'est rendue compte que la voix de l'acteur était trop "mûre" et grave. Colin Firth a alors préféré quitter le projet d’un commun accord avec la production. Hugh Laurie a pour un temps été pressenti mais finalement c’est Ben Whishaw qui a obtenu le doublage de l’ours péruvien. Dans la version française, c’est le césarisé et sociétaire de la comédie-Française Guillaume Galienne qui interprète Paddington.
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Ajout personnel
Pour apporter une touche de modernité au film, Paul King a inventé un nouveau personnage, celui de la taxidermiste, jouée par Nicole Kidman. Il explique : "À l’image d’Oliver Twist, qui doit affronter Fagin et Bill Sykes avant de trouver enfin la paix auprès de M. Brownlow, je voulais que Paddington soit confronté à un adversaire, quelqu’un qui ne soit pas touché par cette phrase : « S’il vous plaît, veillez sur cet ours. » J’ai pensé que ce qui pouvait arriver de pire à un jeune ours, ce n’était pas d’atterrir dans la rue, ni de rencontrer quelqu’un qui ne veuille pas de lui sous son toit, mais de tomber sur quelqu’un qui pense que la place d’un ours à Londres se trouve… dans une vitrine au Muséum d’histoire naturelle !".
Un Londres fantastique
Afin de rendre "crédible" la présence d'un ours qui parle en plein Londres, Paul King et son chef décorateur, Gary Williamson, ont imaginé la ville de manière fantastique et très colorée. Gary Williamson explique : "Nous voulions créer un monde « réel » mais idéalisé, loin des décors en carton et des personnages humains dessinés de la série, où il semble tout à fait naturel de rencontrer un ours qui parle. » C’est pourquoi on peut voir de très nombreux lieux familiers dans le film qui ont été légèrement modifiés et retravaillés pour donner l’impression qu’ils sortent d’un livre de contes."
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Ours à lunettes
C’est en effet l’espèce de Paddington. Dans son premier album, Michael Bond décrit l’ours comme venant du "plus profond du Pérou", or il n’y a qu’une espèce d’ours vivant en Amérique du Sud : les ours à lunettes. Les ours de cette espèce sont généralement plus petits que les autres espèces d’ours et tiennent leur nom des tâches claires et arrondies qu’ils ont autour des yeux.
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