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    Après "Louise Wimmer", Cyril Mennegun retrouve Corinne Masiero pour "Daniel"
    Brigitte Baronnet
    Passionnée par le cinéma français, adorant arpenter les festivals, elle est journaliste pour AlloCiné depuis 13 ans. Elle anime le podcast Spotlight.

    Pour son second long métrage, Cyril Mennegun, César du premier film en 2013, dirigera à nouveau Corinne Masiero. Le cinéaste a dévoilé à AlloCiné les grandes lignes de "Daniel", son nouveau projet.

    Haut et Court

    Remarqué avec le mutli-récompensé Louise Wimmer (Prix Delluc et César du premier film notamment), Cyril Mennegun réalisera en 2015 Daniel, son second long métrage. Un drame au synopsis encore tenu secret, mais qui s'annonce très différent du premier. "Je quitte le champ social, nous a expliqué le cinéaste. Je souhaite défricher un territoire que je ne connais pas. Entre mes documentaires et Louise Wimmer, il y avait toujours un préalable social, poursuit-il. Je quitte complètement ça pour aller vers quelque chose de beaucoup plus universel".

    Pour le casting, Cyril Mennegun retrouvera "son monstre sacré", Corinne Masiero, tête d'affiche de "Louise Wimmer", et misera sur "une très belle découverte", Alexandre Guansé qui tiendra le rôle principal de "Daniel". "Je reviens à Corinne car je suis probablement très amoureux d’elle, il faut être honnête, confie Cyril Mennegun, le sourire dans la voix. Alexandre, c’est une rencontre, en cherchant, en défrichant. J’avais envie d’un personnage à la fois homme, enfant, fragile, fort. Ce n’est pas que je ne trouvais personne dans les comédiens qui sont déjà dans le métier, mais peut être que, sans prétention, j’aime beaucoup participer à la découverte d’artistes." 

    La production sera assurée par Bruno Nahon, qui a crée sa propre société, Unité de production. Le tournage est prévu en 2015 à Dieppe et ses environs.

    Bruno Perroud / Marie-Clémence David

    Interrogé sur le passage du premier au second long métrage, Cyril Mennegun compare les deux expériences. "Simplement, je dirais qu'on a l’innocence en moins. Et du coup, on commence à avoir peur. C’est là qu’il faut se cramponner, garder sa personnalité, et se poser vraiment la question du cinéma qu’on veut faire. Pour le premier, on a une forme d’inconscience, ajoute-t-il. Le deuxième film, il y a quelque chose de vital car on a chopé le truc. Aujourd’hui, c’est ma vie. On se met à avoir de nouvelles questions comme quel est le cinéma que je veux faire ? Comment ? Pour qui ? Qu’est-ce que j’ai à dire ? Le temps de se mettre en accord avec soi-même aussi... Et j’ai eu la chance d’avoir un film qui a été reconnu par le public, le métier et la presse. Il y a une petite responsabilité. Il faut être à la hauteur de ça". 

    Lors de la remise de son César en 2013, Cyril Mennegun avait particulièrement remercié les exploitants pour leur accompagnement ("Louise Wimmer" a enregistré plus de 175 000 entrées en France). "Pour l’aventure "Louise", j’ai fait beaucoup de projections, de tournées dans la France, et j’ai personnellement passé du temps avec beaucoup d’exploitants, se souvient le cinéaste. Ce qui m’a permis de comprendre à quel point leur rôle est plus qu’essentiel, il est vital. Ce sont des professionnels très engagés. Quand ils aiment un film, par passion du cinéma, c’est vraiment chez eux que ça se joue. On en parle trop peu. Ils ont une manière de défendre, de programmer, de les tenir, de communiquer dessus, qui est fabuleuse. Et avec le temps, ils ont mis en place une relation avec le public qui est magnifique".

    Notre rencontre avec Corinne Masiero pour la sortie de "Louise Wimmer" :

     

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