Olivier Marchal
S'il parvient à redonner ses lettres de noblesse au polar français, c'est parce qu'il a cotoyé son univers de près. Avant d'être réalisateur, Olivier Marchal a en effet été... policier.
Il était une fois...
Fils de pâtissier destiné à reprendre le flambeau, Olivier Marchal se nourrit plutôt de romans noirs et polars de la bibliothèque de son père. Attiré également par le théâtre, il s'y initie lors de ses études lycéennes. A 22 ans, sa passion le mène vers le concours de police puis la Brigade Criminelle de Versailles. Epuisé par la violence et la misère qu'il y côtoit, il la quittera deux ans plus tard pour intégrer la section anti-terrorisme des renseignements généraux.
Tout à coup, le déclic...
Simon Michael, son collègue et scénariste des Ripoux, ainsi que Michèle Laroque, sa compagne de l'époque, lui donneront goût au cinéma et l'aideront à franchir le pas. Inspecteur la nuit, il prend des cours de théâtre au Conservatoire le jour... Il démissionne le jour où le cinéma (et plus précisément le polar Ne réveillez pas un flic qui dort) lui permet d'incarner à l'écran ce qu'il était à la ville. Il nourrit depuis son jeu d'acteur (Profil bas, Ne le dis à personne), ses scénarios (Commissaire Moulin, Braquo) et ses mises en scène (Gangsters, 36 Quai des Orfèvres) de l'expérience que lui a apportée son premier métier.
Tout ce que vous ne saviez pas sur "36 Quai des Orfèvres"
Il y a aussi
Franck Mancuso (réalisateur de Contre Enquête) a lui aussi suivi le même parcours. Consultant sur le Commissaire Moulin lors du tournage au Quai des Orfèvres où lui même travaillait, il est devenu créateur d'histoires avant de rejoindre l'écriture du 36 d'Olivier Marchal.