De quoi ça parle ?
Été 1979, une petite ville de l’Ohio. Alors qu'ils tournent un film en super 8, un groupe d’adolescents est témoin d'une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Ils ne tardent pas à comprendre qu'il ne s'agit pas d'un accident. Peu après, des disparitions étonnantes et des événements inexplicables se produisent en ville, et la police tente de découvrir la vérité… Une vérité qu’aucun d’entre eux n’aurait pu imaginer.
Ca passe quand ?
Ce dimanche 6 juillet à 20h45 sur France 2.
1/ Fan des eighties : Amoureux des Goonies et d'E.T, amateurs d'aliens et d'aventures, nostalgiques des Walkman et talkie-walkies... Ne cherchez plus, ce film est fait pour vous. Super 8 rend hommage au cinéma des années 80 et s'adresse à toute une génération, celle qui a été biberonné aux films de Steven Spielberg. Spielberg qui n'est autre que le producteur du film.
2/ La J.J. Abrams's touch : Super 8 est le premier film de J.J. Abrams non inspiré d'une série télévisée. Comme à son habitude, le réalisateur table sur une mise en scène trépidante, des effets spéciaux impressionnants et un suspense haletant. Entre deux Star Trek, Abrams prouve qu'il n'est pas seulement un as de l'entertainment. Le fils spirituel de Spielberg est avant tout un passionné de cinéma. A voir impérativement en attendant la sortie de Star Wars 7...
3/ Hommage au 7e art : Alors qu'il n'a qu'une quinzaine d'années, J.J. Abrams et son ami d'enfance Matt Reeves (Cloverfield, La Planète des singes l'affrontement) tournent en Super 8. L'histoire du film, c'est un peu la sienne : celle d'un cinéaste amateur qui a d'abord beaucoup expérimenté (avant de devenir lui-même un metteur en scène réputé). On sait désormais d'où viennent cette fraîcheur et cette sincérité que l'on retrouvent tout au long du film...
4/ La catastrophe ferroviaire : J.J. Abrams tenait à ce que rien ne fuite sur Super 8. Pas ou peu d'extraits dévoilés durant des mois jusqu'au premier teaser, dans lequel on découvre quelques images (déjà saisissantes!) de cette catastrophe. Cette scène intervient au tout début du film : une entrée en matière brutale, une explosion franchement spectaculaire, qui devient l'élément déclencheur du récit.
5/ Les enfants : Comme Spielberg avant lui avec Les Goonies, J.J. Abrams offre les rôles principaux de son film à des pré-adolescents. Un choix plutôt audacieux à Hollywood, qui privilégie d'ordinaire les acteurs bankable. Mais comme Spielberg avant lui donc, Abrams vise juste et le résultat est épatant : il filme l'enfance et le passage à l'âge adulte avec une grande finesse. Mention spéciale à Elle Fanning (vu dans Somewhere de Sofia Coppola) qui illumine la caméra. Celle de J.J. Abrams mais aussi celle de Charles (Riley Griffits)...