De quoi ça parle ?
En 2029, après leur échec pour éliminer Sarah Connor, les robots de Skynet programment un nouveau Terminator, le T-1000, pour retourner dans le passé et éliminer son fils John Connor, futur leader de la résistance humaine. Ce dernier programme un autre cyborg, le T-800, et l'envoie également en 1995, pour le protéger. Une seule question déterminera le sort de l'humanité : laquelle des deux machines trouvera John la première ?
Ça passe quand ?
Ce dimanche 22 juin à 20h45 sur France 4.
1/ Un grand film d'action : Terminator 2, c'est avant tout des scènes de poursuites haletantes, un T1000 infatigable et une tension qui ne retombe jamais. Une mise en scène tellement efficace qu'elle en est virtuose. A l'heure où les blockbusters renchérissent vainement dans le surdécoupage et les cascades invraisemblables, Terminator 2 rappelle que même le cinéma d'action est une affaire de cinéaste.
2/ Un méchant terrifiant : Robert Patrick campe le T-1000, une machine à tuer d'une technologie bien supérieure au T-800. Increvable et acharné, on ne peut ni le fuir ni le détruire. Composé de métal liquide, il a la capacité de changer de forme, de visage et de se fondre dans le décor, il est l'incarnation même du danger. À ce propos soulignons la qualité des effets spéciaux de l'époque. Vingt cinq ans après sa sortie, le film n'a pas pris une ride !
3/ L'émotion dans la machine : Le coeur du film, c'est cet attachement réciproque qui naît entre Edward Furlong et Arnold Schwarzenneger. Au fil du récit, le jeune garçon trouve dans ce robot protecteur le père qu'il n'a jamais rencontré et s'applique à lui inculquer les leçons élémentaires d'humanité. L'amour indéfectible que lui porte le jeune homme finira par humaniser le T800. Hasta la vista, baby!
4/ On connaît la chanson : Qu'ont en commun Les Dents de la mer, Indiana Jones, Star Wars et Terminator (pour ne citer qu'eux) ? Un thème musical qu'on n'oublie jamais, des notes pleines de promesses qui évoquent à elles seules un sentiment de cinéma. Le thème de Terminator, signé Brad Fiedel, a été mis à jour dans ce second volet, il est plus technologique et plus moderne, intemporel et exaltant.
5/ Science sans conscience n'est que ruine de l'âme : Comme tous les grands films de science-fiction, Terminator contient une part de prémonition et interroge la notion même de progrès scientifique. La technologie conduira-t-elle la race humaine à sa propre extinction ? A l'ère des drones armés et de l'intelligence artificielle, le film continue de résonner vingt ans après sa sortie. A l'instar du Dr Dyson, inventeur repenti, James Cameron a choisi son camp : il y a des progrès qu'il ne faut pas faire et des sacrifices à consentir.
La saga Terminator par Michel & Michel