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    Beaune 2014: Jour 4 - Zoom sur le Président Cédric Klapisch

    Le Palmarès de la 6ème édition du Festival du Film Policier de Beaune est rendu ce dimanche 6 avril au soir. En attendant de savoir à quel film le jury a décerner le Grand Prix et le Prix du Jury, nous avons rencontré le Président: Cédric Klapisch.

    Le témoin clé

    © Laëtitia Forhan

    Dernier jour, dernière ligne droite... Alors que le 8ème et ultime long métrage de la compétition officielle (Les poings contre les murs) a été projeté ce matin, nous avons rencontré le Président du Jury de la 6ème édition du Festival du Film Policier de Beaune, Cédric Klapisch.

    Le réalisateur de L'Auberge Espagnole nous confie avoir accepté assez rapidement ce rôle pour 2 raisons. "Pour Beaune et pour les films policiers. J'aime cette ville, j'y viens d'aileurs souvent, comme j'aime le vin c'est forcément attirant. Je n'ai réalisé qu'un film policier, et je n'étais pas forcément légitime sur ce terrain là. J'étais donc très curieux de voir des films sur ce sujet, je me suis dit que c'était une très bonne façon pour me documenter sur ce qui se fait aujourd'hui dans le monde du polar.

    Les films de la compétition viennent d'horizons très variés (Royaume-Uni, Norvège, Chine, Etats-Unis, Pays-Bas, Corée du Sud, France) et c'est intéressent parce qu'on s'apperçoit à quel point il y a une logique nationale sur le genre. C'est incroyable. C'est toujours très différent, surtout que ce ne sont pas des films policier à proprement parler, mais ce n'est pas gênant car ce qu'on vient voir ce sont avant tout des films et du cinéma, pas juste du polar."

    Il faut arriver à sortir du genre

    Le réalisateur, habitué à nous offrir de brillantes comédies, n'a réalisé qu'un seul film de braquage (Ni pour, ni contre (bien au contraire)) nous avons voulu savoir si ce rôle de Président lui avait donné envie de mettre en scène un film policier.

    "C'est une question que je me pose véritablement en ce moment, et c'est d'autant plus intéressant pour moi de voir ces films, pour voir comment les autres réalisateurs répondent à la question, ça met le doigt  sur là où on a envie d'aller soi-même.

    Mais en voyant les films je me rend compte que l'intérêt c'est d'être original. C'est ce qui est troublant dans les films de genre, quand Martin Scorsese a fait Les Affranchis, qui est pour moi l'un de meilleurs polars, il a vraiment réinventé le genre. il a mis une claque à tout le monde parce que c'était une nouvelle façon de faire du cinéma. Et c'est ça qu'on cherche, il faut arriver à sortir du genre et ouvrir une nouvelle porte. Souvent quand les gens pensent aux films de genre ils se disent qu'il faut rentrer dans les codes, mais justement il faut faire l'inverse, il faut utiliser les codes pour inventer, et c'est ça qui est intéressant.

    Les enquêtes du jour

    © Wild Side Films / Le Pacte

    La compétition s'est ouvert jeudi 3 avril avec la présentation de 71, dans lequel le jeune Jack O'Connell tenait le rôle principal, celle-ci se conclue ce dimanche 6 avril avec Les poings contre les murs, également emmené par le britannique Jack O'Connell.

    Dans le long métrage de David Mackenzie, le jeune comédien incarne un délinquant violent prématurément jeté dans le monde sinistre d’une prison pour adultes. Alors qu’il lutte pour s’affirmer face aux surveillants et aux autres détenus, il doit également se mesurer à son propre père, Nev, un homme qui a passé la majeure partie de sa vie derrière les barreaux. Il va devoir apprendre à vaincre sa rage et découvrir de nouvelles règles de survie.

    Les poings contre les murs sort le 4 juine sur nos écrans.

    Le mot du juré

    © StudioCanal

    Chaque jour un membre du jury de la compétition officielle nous donne l'ingrédient indispensable pour faire un bon polar. Une sorte d'indice pour deviner quel film de la compétition remportera leur faveur...

    Sans grande surprise aujourd'hui, c'est Cédric Klapisch qui nous répond.

    "L'ingrédient indispensable à un bon polar est l'intrigue, mais égalementr la qualité qu'ont les personnages à porter cette intrigue. Il faut que ce soit des personnages forts et originaux et qu'ils nous amènent quelque part. Si c'est flou, on se perd. Avec le polar on a besoin, plsu que dans les autres genres, d'aller vers un but."

    Laëtitia Forhan

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