Vincent Cassel © 2014 ESKWAD – PATHÉ PRODUCTION – TF1 FILMS PRODUCTION ACHTE / NEUNTE / ZWÖLFTE / ACHTZEHNTE BABELSBERG FILM GMBH – 120 FILMS
La Bête prend vie
Vincent Cassel a en réalité dû interpréter deux fois ses performances. Une première fois sur le plateau, puis une deuxième fois plus d'un mois après le tournage. Des caméras captaient ses expressions pour ensuite y ajouter le masque de la Bête. Le masque a été réalisé en matériaux durs (les poils ont été implantés un par un) mais des corrections ont été apportées numériquement. C'est le même type de procédé qui avait été utilisé sur le tournage de L' Etrange histoire de Benjamin Button où Brad Pitt devait avoir l'air très vieux.
André Dussolier © 2014 ESKWAD - PATHE PRODUCTION - TF1 FILMS PRODUCTION ACHTE / NEUNTE / ZWÖLFTE / ACHTZEHNTE BABELSBERG FILM GMBH - 120 FILMS
Un sentiment familial
André Dussollier s'est retrouvé très ému par le tournage aux studios de Babelsberg. Son père qui s'était évadé d'un camp pendant la guerre avait travaillé dans ces mêmes studios pendant la guerre en tant qu'éclairagiste. Dussolier a tourné juste après La Belle et La Bête, Diplomatie (qui se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale) de Volker Schlöndorff, réalisateur allemand et ancien directeur des studios. L'acteur a tenté de retrouver les films sur lesquels son père avait travaillé, mais il n'a pas réussi, ce qui ne l'empêche pas d'ironiser sur la situation et de qualifier cela d'"étrange clin d’oeil de l‘Histoire."
© 2014 ESKWAD - PATHE PRODUCTION - TF1 FILMS PRODUCTION ACHTE / NEUNTE / ZWÖLFTE / ACHTZEHNTE BABELSBERG FILM GMBH - 120 FILMS
Montage et effets spéciaux
Le plateau de tournage se situant très près de la salle de montage, le film a été monté quasiment en même temps que le tournage. De plus, un travail de dessins 2D a été réalisé pour éviter aux acteurs de tourner sur fonds verts et ainsi avoir une idée précise du rendu des plans et des effets spéciaux qu'il allait falloir insérer. Ce système a permis à la production non seulement un gain de temps mais aussi un gain d'argent puisqu'un effet numérique est facturé au photogramme près. Il ne faut donc pas dépasser le nombre de plans établis dans le story-board. Enfin, cela a permis une meilleure cohésion artistique entre Christophe Gans et les membres réalisant les effets spéciaux, ceux-ci sachant tout de suite où le réalisateur voulait en venir.
Léa Seydoux © 2014 ESKWAD – PATHÉ PRODUCTION – TF1 FILMS PRODUCTION ACHTE / NEUNTE / ZWÖLFTE / ACHTZEHNTE BABELSBERG FILM GMBH – 120 FILMS
Inspiration
Christophe Gans a déclaré s'être inspiré de l'univers du cinéaste japonais Hayao Miyazaki car selon lui ses oeuvres incarnent une vraie notion de féerie. De plus, le réalisateur a fait part de son envie de réaliser une adaptation qui revenait à l'origine du conte. Il souhaite donner une nouvelle vision du conte et faire de son film la première adaptation du texte original. Le film est directement adapté du conte publié en 1740 par Madame de Villeneuve.
Léa Seydoux © Christophe Beaucarne / ESKWAD – PATHÉ PRODUCTION – TF1 FILMS PRODUCTION ACHTE / NEUNTE / ZWÖLFTE / ACHTZEHNTE BABELSBERG FILM GMBH – 120 FILMS
Parti pris
Même si Christophe Gans aime beaucoup la version du conte réalisée par Jean Cocteau en 1946, il ne souhaitait pas faire un remake. C'est pourquoi, dans son film, la trame narrative se concentre plus autour de La Belle que de La Bête. De même, la transformation de Vincent Cassel en Bête a été réalisée par la suite en post-production. Contrairement à Jean Marais, Cassel n'a pas eu à subir quatre heures de maquillage par jour.
Aurore Jestadt
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