© Swashbuckler Films
De quoi ça parle ?
Italie, 73 av. J.C. Esclave devenu gladiateur, Spartacus est épargné par un de ses compagnons d'infortune dans un combat à mort. Ce répit soulève en lui plus que jamais le souffle de la révolte, et après avoir brisé ses chaînes, il enjoint les autres esclaves à faire de même. Mais l'Empire romain ne l'entend pas de cette oreille et lance ses légions à la poursuite des esclaves révoltés...
Ca passe quand ?
Ce dimanche 10 novembre à 20h45 sur Arte.
5 bonnes raisons de (re)voir Spartacus :
1/ Une première pour Stanley Kubrick : Spartacus est le quatrième long-métrage réalisé par Stanley Kubrick (ou son cinquième si l’on compte Fear and Desire), mais il s’agit en revanche du premier qu’il tourne en couleur. Le cinéaste était alors âgé d’à peine 32 ans.
2/ Des retrouvailles : Il s’agit de la deuxième fois que Stanley Kubrick dirige Kirk Douglas puisque les deux hommes s’étaient croisés sur le plateau des Sentiers de la gloire. Pourtant, c'était Anthony Mann qui avait débuté le tournage, mais avait finalement été renvoyé par décision du producteur… Kirk Douglas !
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3/ En dépit de l’interdiction : Bravant la loi américaine interdisant aux personnalités soupçonnées de communisme de travailler pour l’industrie du cinéma, Kirk Douglas a fait appel au scénariste Dalton Trumbo, qu’il a décidé de créditer au générique sous son vrai nom. Néanmoins, durant toute la production du long-métrage, le scénario a été rédigé sous un pseudonyme afin de ne pas éveiller les soupçons. C’est donc d’une certaine façon grâce à ce film que le Maccarthysme prit fin à Hollywood.
4/ Des seconds rôles de prestige : Pour lui donner la réplique, Kirk Douglas, le producteur du film, a vu les choses en grand : c’est pourquoi il a fait appel aux plus grands acteurs de l’époque, comme Peter Ustinov (lauréat de l'Oscar du meilleur second rôle), Charles Laughton ou encore Laurence Olivier. Dans le cas de ce dernier, un malentendu aurait pu virer à la catastrophe puisque le comédien anglais, en lisant le scénario, pensait se voir offrir le rôle-titre. Egalement contacté pour assurer la réalisation, et en dépit d’un vif intérêt, il avait finalement refusé l'offre.
5/ Une séquence interdite : Lors de son passage devant la commission de censure, une scène a attiré l’attention des censeurs qui ont décidé de la retirer du montage final. Il s'agit du passage au cours duquel les personnages de Tony Curtis et Laurence Olivier y abordent, à travers une métaphore, leur homosexualité. Ce dialogue a finalement été réintégré en 1991 lors de la sortie d’une version intégrale et figure désormais comme l’une des plus fameuses scènes de Spartacus.
C.C.
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