Un homme, un bateau, presque pas de dialogues et l'océan déchaîné à perte de vue : ça ressemble au début d'une blague (ou d'un conte), mais c'est le concept d'All Is Lost, deuxième long métrage de J. C. Chandor après Margin Call. Après avoir fait forte impression à Cannes (à tel point que beaucoup ont regretté qu'il ne soit pas en Compétition), le voici qui accoste au Festival de Deauville pour, peut-être briguer un prix. Récompense qui ne serait d'ailleurs pas volée tant le film est une expérience cinématographique comme on en voit trop peu aujourd'hui.
"All is Lost" in the sea (air connu)
Outre les images, vraiment somptueuses, le long métrage brille également par son travail sonore, tant au niveau de l'ambiance que de la bande-originale signée Alex Ebert. Perdu au milieu de l'océan, Robert Redford délivre l'une de ses performances les plus physiques et les plus marquantes, tandis que J. C. Chandor évite l'écueil de la redite dans ce huis-clos à ciel ouvert, où il relance l'intérêt du spectateurs à intervalles réguliers.
Si aucun membre de l'équipe du film n'est venu présenter le film sur les planches, nous avions rencontré le réalisateur J. C. Chandor lors de son passage sur la Croisette, pour qu'il nous en dise plus sur ce long métrage ambitieux, risqué, et que vous pourrez découvrir le 11 décembre dans les salles.
Maximilien Pierrette - Interview réalisée par Alexis Geng