Avec Pippo Delbono, Miss Ming, Jackie Berroyer...
Film de clôture - Quinzaine des Réalisateurs
De quoi ça parle ?
Henri, quinquagénaire d’origine italienne, tient le restaurant "La Cantina" en Belgique avec sa femme Rita. Le décès subit de celle-ci le laisse désemparé. Sur les conseils de leur fille Laetitia, Henri engage Rosette, un "papillon blanc", comme on appelle les résidents d’un foyer d’handicapés mentaux proche de "La Cantina". Avec l’arrivée de cette femme joyeuse, décalée et en quête d'amour, une nouvelle vie s’organise pour Henri.
Ce qu'il faut savoir
Avant de triompher dans les salles, Quand la mer monte, premier long métrage de Yolande Moreau (co-réalisé par Gilles Porte) fut présenté à Cannes. Non pas en compétition, mais dans la sélection la plus off et indé de la Croisette : l'Acid. C'était en 2004. Neuf ans et quelques Césars plus tard, l'actrice a l'honneur de présenter son deuxième opus (qu'elle a réalisé seule!) en clôture de la Quinzaine des Réalisateurs. Mais quelle que soit sa notoriété, le regard qu'elle porte sur le monde et ses contemporains n'a guère changé et c'est tant mieux. Aussi curieuse et généreuse qu'Agnès Varda (qui la fit débuter au cinéma il y à 30 ans), elle s'intéresse à deux personnages ordinaires et uniques, interprétés par des acteurs hors format : l'Italien Pippo Delbono (vu à Cannes dans Un Château en Italie) et l'attachante Miss Ming, repérée dans Louise-Michel et Mammuth. Comme Quand la mer monte, Henri est l'histoire d'une rencontre entre deux êtres qui s'aiment en s'aidant, et inversement.
Ce qu'en pense la presse
Libération - Gérard Lefort
"Il suffit de voir comment Yolande Moreau cadre la déficience de Rosette pour piger qu’une réalisatrice de très grand cœur et de belle intelligence est derrière la caméra : l’actrice Candy Ming, évidente, lumineuse, lady Laide de toute beauté."
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Le Journal du Dimanche - Barbara Théate
"C’est un film qui lui ressemble. Plein de cœur, profondément humain, et un peu foutraque (...) Si l’apprivoisement d’Henri et Rosette se traîne et leur relation s’avère trop lunaire, leur road-movie final au bord de la plage émeut (...)"
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Ecran Large - Sandy Gillet
"Henri s'inscrit dans la même veine [que "Quand la mer monte"] mais sans le côté onirique et un peu naïf de son premier long en tant que réal. Henri comporte du coup moins d'aspérités où l'on peut se raccrocher et en devient plus dure, plus minéral. Comme si Yolande Moreau avait entre-temps gagné en lucidité, ce qu'elle a perdu en empathie et ce même si la fin reste « ouverte »."
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Henri
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