Avec Bruce Dern, Will Forte, Bob Odenkirk
Sélection officielle - Compétition
De quoi ça parle ?
Après avoir appris qu'il était le lauréat d'un million de dollars, un père de famille alcoolique quitte le Montana pour le Nebraska, en compagnie de son fils, afin de réclamer son gain. Un voyage au cours duquel ils croiseront des amis, de la famille et de vieilles connaissances à qui l'homme doit de l'argent.
Ce qu'il faut savoir
C'est fort d'un Oscar du Meilleur Scénario Adapté, obtenu pour The Descendants en 2012, qu'Alexander Payne débarque sur la Croisette. Ou plutôt re-débarque, puisque l'Américain était déjà venu présenter Monsieur Schmidt en compétition (2002), puis Paris, je t'aime à Un Certain Regard (2006). Onze ans après un premier essai infructeux, il revient donc briguer la Palme d'Or avec une comédie dramatique en noir et blanc, centrée sur les relations entre un père et un fils, au cours du voyage qu'ils entreprennent et qui, en bout de course, s'avère être le feel-good movie de la compétition.
Ce qu'en pense la presse
Métro
"Tourné en noir et blanc dans l'Amérique profonde, Nebraska est un joli film sur la relation entre un père qui commence à perdre la tête et son plus jeune fils, avide de complicité avec un homme dont il ne connaît finalement pas grand chose. Si ce road movie ne révolutionnera certainement pas l'histoire du cinéma, il nous offre un joli moment de cinéma avec le très touchant Bruce Dern."
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Indiewire - Jessica Kiang
"Nous découvrons Nebraska, déjà présenté comme l'un des concurrents sérieux à la Palme d'Or, et bien que ce ne soit en aucun cas un mauvais film, il peine à nous impliquer totalement, à l'inverse de Sideways, pour citer un autre road-trip d'Alexander Payne. [...] Le point d'arrivée est le bon, mais Payne n'a pas emprunté le trajet le plus intéressant ou divertissant pour nous y conduire. "
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The Guardian - Peter Bradshaw
"Nebraska n'est pas un film novateur, [...] et le ton y est plus léger et moins féroce que dans les précédents films de Payne comme Sideways. Mais c'est toujours drôle et intelligent. [...] Un film tendre et charmant, qui permet de rappeller l'immense talent de Dern en tant qu'acteur."
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Télérama - Aurélien Ferenczi
"Toujours entre cruauté et cocasserie, rire et émotion, Alexander Payne décrit des gens ultra-moyens, sans grand rêve ni ambition, avec pour seul regret une jeunesse envolée. [...] On penserait à Ozu si le trait n’était pas par instants un peu trop appuyé, le gag un peu facile, la caricature tout au bord du plan… [...] Sans glamour, loin d’Hollywood, au pays de l’infra-réalisme cinématographique, Nebraska raconte à sa façon le monde d’aujourd’hui."
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L'Express - Thierry Chèze
"Les éléments semblent d'ailleurs se déchaîner contre Payne car voilà qu'il débarque en compétition, au lendemain de la tornade La Vie d'Adèle, après laquelle tout film peut vite paraître fade et manquant de chair. Payne réussit ici à faire entendre sa petite musique et à rouvrir nos coeurs qu'on pouvait croire repus et blasés. [...] Sur le papier, ce scénario semble arpenter des terrains épuisés à force d'avoir été labourés pour quantité de scénaristes et metteurs scène. Mais il y a bel et bien une patte Alexander Payne."
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Un extrait du film:
Nebraska
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