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Hors Compétition
Gatsby le Magnifique de Baz Luhrmann (Film d'ouverture)
Douze ans après Moulin Rouge !, le fantasque et brillant réalisateur australien Baz Luhrmann fait à nouveau l'ouverture cannoise. La première montée des marches de la quinzaine s'annonce magique, avec la présence de Leonardo DiCaprio et Carey Mulligan. A noter que Gatsby le Magnifique sera le second film en 3D à ouvrir les festivités, quatre ans après le Là-haut de Pixar.
Zulu de Jérôme Salle (Film de clôture)
C'est un thriller oscillant entre le film noir politique et l'étude sociale qui viendra clôre les festivités cannoises. Nouveau film de Jérôme Salle (Largo Winch, Anthony Zimmer), Zulu réunit Orlando Bloom, célèbre pour son rôle de Légolas dans Le Seigneur des anneaux, et Forest Whitaker, Prix d'interprétation masculine sur la Croisette en 1988 pour son rôle dans Bird.
Première expérience hollywoodienne de Guillaume Canet, compliquée d'après ses propres dires, le thriller Blood Ties est l'adaptation du film Les Liens du sang. Scénarisé par Canet et James Gray, il bénéficie d'un casting quatre étoiles : Clive Owen, Billy Crudup, Marion Cotillard, Mila Kunis et Matthias Schoenaerts seront, entre autres, de la partie pour ce qui sera la première incursion de Guillaume Canet en compétition cannoise.
Récompensé du Grand Prix au Festival de Beaune l'an dernier pour son thriller Margin Call, le réalisateur J. C. Chandor effectue cette fois-ci son baptême cannois avec ce film dont l'unique interprète est Robert Redford. Ce dernier incarnant un homme qui, en pleine mer, doit faire face au déchaînement des éléments. Un tournage que l'on imagine très physique pour un monstre sacré tout de même âgé de 76 ans.
Le Dernier des injustes de Claude Lanzmann
Près de 30 ans après Shoah, Claude Lanzmann poursuit son travail d'investigation et de mémoire sur le génocide juif avec Le Dernier des injustes. En prenant pour point central le camp de transit de Theresienstadt (en actuelle République Tchèque), présenté par la propagande nazie comme « un camp modèle », le documentaire explore les zones d’ombre et les mensonges inhérents à la "Solution finale".
Séances de minuit
On le sait, entre Johnnie To et le Festival de Cannes, c'est une grande histoire d'amour. Digne représentant du cinéma de genre sur la Croisette, le cinéaste hong-kongais nous revient cette année avec un énième polar, sombre oui, mais qui fera aussi la part belle à de savoureux moments de comédie.
Monsoon Shoutout de Amit Kumar
Les festivaliers pourront découvrir en séance nocturne ce thriller indien, qui vient parfaitement s'inscrire dans le cadre de l'hommage rendu par le Festival à ce cinéma. Pas beaucoup d'informations sur ce Monsoon Shootout, si ce n'est qu'il s'agit d'un thriller suivant les débuts compliqués d'un jeune policier.
Séances spéciales
Bombay Talkies de Anurag Kashyap, Dibakar Banerjee, Zoya Akhtar, Karan Johar
Cette année, le cinéma indien est à l'honneur au Festival de Cannes, et pour cause, il fête son centenaire. Pour célébrer cet événement comme il se doit, quatre éminents réalisateurs de ce pays se sont réunis derrière la caméra afin de signer un film à sketches à la gloire de cette industrie cinématographique. L'une des plus riches et productives au monde.
Otdat Konci de Taisia Igumentseva
Grande gagnante de la Cinéfondation en 2012 avec son court métrage Doroga Na, la cinéaste russe Taisia Igumentseva a cette année les honneurs de la Sélection officielle avec son premier long.
Seduced and abandoned de James Toback
Intéressant documentaire que ce Seduced and abandoned, qui suit le parcours du combattant du réalisateur James Toback et de l'acteur Alec Baldwin pour monter un drame politique. De nombreuses interventions de renom sont annoncées au cours de cette plongée dans les coulisses du cinéma, parmi lesquelles celles de Martin Scorsese et Francis Ford Coppola. Et qui sait, peut-être le film au centre du documentaire sera-t-il un jour, lui aussi, projeté à Cannes ?
Week end of a champion de Roman Polanski
En compétition avec La Vénus à la fourrure, Roman Polanski est également présent hors-compétition avec ce documentaire qu'il tourna en 1971. Jamais sorti, Week End of a Champion est un portrait du champion de Formule 1 Jackie Stewart lors de son succès au Grand Prix de Monte-Carlo.
Stop the Pounding Heart de Roberto Minervini
Stop the Pounding Heart fait partie de ces films mystères dont on ne sait que peu de choses lors de leur annonce en Sélection officielle. Aussi nous tarde-t-il de le découvrir au plus vite... Quant au cinéaste, il s'est fait remarquer l'an dernier dans la section "Horizons" de la Mostra de Venise avec Low Tide, film resté inédit en France.
Muhammad Ali's Greatest Fight de Stephen Frears
Président du Jury du 60ème Festival de Cannes en 2007, Stephen Frears pourrait cette année mettre KO la Croisette avec cette oeuvre à l'origine destinée au petit écran. L'histoire ? Une page de la vie du boxeur Mohamed Ali, qui, en 1967, refusa de servir au Vietnam... Croisons les poings pour que le champion puisse faire le déplacement lors de la présentation du film...
Encensé en France par Les Cahiers du Cinéma au début des années 1960 et essentiellement connu pour ses gags comiques très visuels, Jerry Lewis fait partie de ces stars aujourd'hui oubliées auxquelles les organisateurs du Festival ont souhaité rendre hommage pour cette 66e édition. L'acteur âgé de 87 ans et que l'on n'a plus vu sur grand écran depuis 1995 (Les Drôles de Blackpool) effectuera pour l'occasion son come-back avec ce drame à forte connotation nostalgique.