Passionné par tous les cinémas, mais surtout celui de David Lynch, réalisateur en devenir tout droit sorti de l'ESRA Paris, écrit sur Silence Action depuis 2010.
Voir des films, c'est bien. Se préparer à faire des films, c'est mieux ! Ce midi, j'ai eu la chance de participer à une conférence au Short Film Corner tenue par David Pope de la London Film Academy. Durant deux heures, David nous a guidés dans la démarche de vente de scénario, ou comment posséder un pitch en béton armé. Parler avec confiance, avoir une respiration régulière sont des éléments basiques à acquérir, mais il faut ensuite structurer son propos, en commençant par se présenter de façon concise, en donnant simplement son nom et le ou les postes occupés sur le projet (producteur, réalisateur, scénariste, ...) Vient ensuite le sujet du film avec des éléments clés, en éliminant un maximum de détails futiles sans perdre la saveur de son oeuvre future, et éventuellement conclure sur les thèmes abordés et le style souhaité. Suite à cette leçon, chacun a pu présenter son prochain projet, et j'ai eu l'agréable surprise de séduire l'assemblée avec mon pitch de Dix briques d'amour !
Lors de la montée des marches de Like Someone In Love, il était possible de croiser Jérémie Renier avant qu'il ne rejoigne la salle Debussy pour présenter Elefante blanco. Moins Cloclo mais toujours aussi classe !
Question Sélection Officielle, c'est le temps des déceptions... Les invitations sont difficiles à obtenir, surtout avec un badge du Short Film Corner et le peu de séances de cinéastes que j'apprécie ne m'apportent guère satisfaction. Après le délicieux Copie conforme, Abbas Kiarostami exporte son style contemplatif au Japon pour un long métrage assommant. La rencontre d'un vieil homme avec une call girl donne lieu à une succession de quiproquos – dont certains étaient déjà exploités avec plus d'intérêt dans Copie Conforme – et les longs plans en automobile convoque Le Goût de la cerise sans atteindre le même mystère. Les conversations tournent autour de la famille et de l'amour, mais la sauce ne prend pas. Bavard et bien cadré, on quitte son siège dubitatif...
Suite au délirant Ai To Makoto de Takashi Miike, malheureusement absent pour la projection du film, nous avons fait un petit tour au Baron/Magic Garden où la fête bat son plein jusqu'à l'aube. Ambiance nightclub à l'intérieur, ambiance piano bar en terrasse. Je vais d'ailleur tester pour vous le redoutable enchainement soirée/projection en tentant de découvrir le très attendu Killing Them Softly à 8:30. Autant être franc avec vous, la caféine est devenue ma plus fidèle compagne.
Demain, je tenterai de découvrir Killing them softly, Le Grand Soir et La Part des anges. La mission sera ardue car je ne possède aucun billet pour ces films !