La tenue de l'avant-première parisienne en 3D d'Harry Potter et les reliques de la mort - partie 2, le 12 juillet prochain, dans l'enceinte du Palais Omnisports de Paris-Bercy, ne plaît pas à tout le monde. En effet, l'ARP, la société civile des auteurs-réalisateurs-producteurs, qui note "un tarif très élevé (minimum 25€ la place)", estime que cet événement "va priver d'un grand nombre d'entrées, en une seule fois, le marché de l'exploitation parisien. Cette séance s’effectuera en s’affranchissant de l’obligation fiscale, liée au paiement de la TSA, à laquelle sont soumises les séances organisées par les salles de cinéma. Le défaut d’acquittement de cette TSA coûtera au cinéma français."
En conclusion, le Conseil d'administration de l'ARP appelle à "l’extrême vigilance des pouvoirs publics sur les conditions d’organisation de cette séance et, le cas échéant, à la nécessité d’une réforme des textes si de nouvelles séances de cinéma, purement commerciales, venaient à échapper à un corpus articulé de règles, établies de longue date, sur la billetterie, les autorisations d’exercice et la taxe sur le prix des entrées de cinéma." Harry Potter et les reliques de la mort - partie 2, ultime volet cinématographique de la saga, sortira en salles le 13 juillet prochain.
Clément Cuyer avec l'ARP et Le Film Français