The Prodigies - Sortie le 8 juin
Séance spéciale (voir toute la sélection)
Réalisé par Antoine Charreyron - Avec la voix de Mathieu Kassovitz...
Tout sur le film
De quoi ça parle ?
Ils sont cinq, vivant aux quatre coins des Etats-Unis. Cinq petits génies, des adolescents d'une intelligence inouïe capables de manipuler l'esprit d'autrui. Jimbo Farrar possède ces mêmes capacités et cherche depuis toujours ses semblables.
Le réalisateur
En chage de la seconde équipe sur Babylon A.D., Antoine Charreyron fait ici le grand saut, en même temps que son premier tour la Croisette.
Que retenir ?
"C'est à des adolescents comme vous que ce film est destiné." En prononçant ces quelques mots devant les lycéens rassemblés dans la salle du 60ème Anniversaire pour cette avant-première mondiale, Thierry Frémaux a donné le ton... tout en étant assez éloigné de la réalité. Librement adapté du best-seller de Bernard Lenteric, The Prodigies n'en en effet pas un film d'animation familial de plus. Violent, dur, éprouvant, parfois sanglant (on a notamment droit à une jolie décapitation), le premier film d'Antoine Charreyron ne s'est pas fait à l'édulcorant, même si certains passages sont moins dérangeants que dans le roman original. Et si la mise en scène, fluide, ansi que le montage nous maintienne sous tension pendant une heure et demie, l'animation n'est pas en reste non plus. Décrié lorsque la première bande-annonce a été dévoilée, l'aspect visuel (non définitif à l'époque) tient finalement bien la route, en établissant une nouvelle passerelle avec le monde de jeux vidéo, puisque les graphismes nous rappellent le cel-shading, technique permettant de donner à un objet 3D un style bande-dessinée. En parlant de 3D, celle de The Prodigies n'est qu'accesoire, mais le principal n'est pas là, car cette adaptation de "La Nuit des enfants rois" risque bien de marquer les esprits pour d'autres raisons.
LA scène
Seuls dans un parc, les cinq jeunes se font aggresser (et l'une d'entre eux violer). Et entre la mise en scène, le montage et la violence des images, difficile de ne pas ressentir d'empathie pour les personnages.
La bande-annonce
Max