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    Cannes 2011 : on a vu "Restless" !

    Palmé en 2003, Gus van Sant a fait l'ouverture d'Un Certain Regard ce jeudi 12 mai, avec "Restless".

    Restless - Sortie en 2011

    Sélection officielle - Un Certain Regard (voir la sélection complète)

    Réalisé par Gus Van Sant - Avec Mia Wasikowska, Henry Hopper, Ryo Kase...

    Tout sur le film

    De quoi ça parle ?

    Le parcours initiatique de deux adolescents fascinés par la mort...

    Le réalisateur

    Grand habitué de la Compétition, qui lui a notamment valu de repartir de la Croisette avec une Palme (Elephant, 2003) et le Prix du 60ème Anniversaire (Paranoid Park, 2007), Gus Van Sant revient cette année dans la catégorie Un Certain Regard.

    Que retenir ?

    Après le biopic Harvey Milk, Gus Van Sant revient à son sujet de prédilection : les ados et leurs tourments. Dans un style un peu plus classique que ceux d'Elephant ou Paranoid Park, le réalisateur suit donc Enoch et Annabel : lui est fasciné par la mort et a cessé de vivre depuis l'accident qui a coûté la vie à ses parents, tandis qu'elle profite des derniers instants de vie que lui laisse un cancer en phase terminale. Dit comme ça, on peut s'attendre à un drame plombant mais il n'en est rien, car c'est une histoire d'amour lumineuse et pleine d'espoir que nous offre Gus Van Sant, le temps d'un film qui rappelle aussi bien Harold et Maude que Garden State. De leur rencontre à un enterrement à l'issue de leur relation, le long métrage avance en douceur, avec une légère pointe de fantastique, et révèle Henry Hopper (oui, le fils de) qui, pour son premier rôle à l'écran, parvient à dire beaucoup avec un visage impassible. Face à lui, Mia Wasikowska confirme son ascension fulgurante en même temps que les qualités vues dans The Kids Are All Right, et nous rend impatient de la revoir elle, ainsi que son partenaire, sur grand écran.

    LA scène

    Annabel et Enoch allongés au sol, main dans la main, traçent leur silhouette à la craie. Ou comment aborder de façon tendre et poétique un sujet grave (la mort), tout en faisant écho aux toutes premières images du film où Enoch s'adonne au même rituel en solo. Une scène qui traduit l'ambiance du long métrage, et qui en est même son affiche.

    La bande-annonce

    Max

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