Rond comme un ballon et plus jaune qu'un citron, Pac-Man arpentera bientôt les labyrinthes remplis de fantômes sur grand écran, près de 30 ans après sa création par Toru Iwatani. Un projet pour le moins étonnant que l'on doit à Crystle Sky Pictures, qui a profité de sa présence à Cannes pour récolter la somme de 200 millions de dollars, afin de financer cinq long métrages, dont Losing my Virginity (adaptation des mémoires du PDG de Virgin, Richard Branson), A toute épreuve 2 (la suite du film de John Woo), ou encore ce Pac-Man. Lequel prouve, une fois encore, qu'Hollywood est toujours aussi friand de jeux vidéos sur grand écran, et que l'usine à rêves ne recule vraiment devant aucun concept, aussi compliqué et improbable soit-il, à l'image du Monopoly que réalisera Ridley Scott (). Reste maintenant quel sera la trame de ce long métrage d'animation, et s'il fera intervenir les personnages de la série animée des années 80, célèbre pour son générique chanté par l'acteur et présentateur William Leymergie.
Maximilien Pierrette avec Variety