Le Prix Jean-Vigo 2008 a été décerné la semaine dernière à Nulle part, terre promise de Emmanuel Finkiel, l'auteur du remarqué Voyages en 1999 (lauréat du César et Prix Louis-Delluc du premier film). De voyages, il est encore question dans ce nouvel opus (encore sans date de sortie), qui brosse le portrait d'une Europe marquée par les mouvements de population, à travers les destins de trois personnages. Créé en hommage à l'auteur de L'Atalante, décédé en 1934 à l'âge de 29 ans, le Prix Jean-Vigo, attribué par un jury constitué de critiques, d'exploitants et d'anciens lauréats, distingue "un réalisateur français distingué pour son indépendance d'esprit et son originalité de style". En 2007, cette récompense avait été attribuée à La France de Serge Bozon. Le prix du court métrage revient aux Paradis perdus d'Hélier Cisterne, un film qui sera présenté au prochain Festival de Cannes dans le cadre de la Semaine de la Critique. A noter qu'un prix spécial a été remis à Jacques Doillon dont le dernier long métrage, Le Premier venu, est toujours sur les écrans, afin de saluer sa "ligne de conduite indépendante, originale et toujours novatrice".
Avec Afp