State of Play - Jeux de pouvoir débarque sur Canal + le jeudi 26 mai. Inédite en France, les abonnés de la chaîne cryptée découvriront tous les jeudis soirs deux épisodes de cette captivante série.
Une série ambitieuse
Le concept de départ est polémique : State of Play aborde en effet la corruption au sein du New Labour, le parti travailliste de Tony Blair. Véritable thriller politico-médiatique, elle emprunte un peu à A la Maison blanche pour son introduction dans les arcanes du pouvoir et à K Street pour son traitement mêlant réalité et fiction.
Mais State of Play a quelque chose en plus : l'analyse impitoyable et sarcastique et l'humour à froid des anglais.
Une réussite publique et critique
Les 6 épisodes de State of Play ont connu un succès public indéniable. Quand la série débarque à l'antenne de BBC-1 en mai 2003, les téléspectateurs anglais sont tout de suite captivés par l'atmosphère de mystères et de révélations. Un succès gênant pour le Parti Travailliste : la courbe d'embarras du New Labour suivra en effet celle de l'audience de la série...
Paul Abbott, son créateur, peut se réjouir d'avoir connu à la fois un succès public mais aussi une reconnaissance critique. Nominée pour 7 Baftas en 2004, State of Play en remporte trois, dont un pour Bill Nighy. En outre, elle est récompensée la même année par le Broadcasting Press Guild Award, la Royal Television Society et David Yates reçoit en tant que réalisateur de la série l'Award de la Director's Guild of Great Britain.
Mais la série n'a pas seulement remporté des récompenses nationales, puisqu'elle a été distinguée dans les festivals de Cologne ou de Monte Carlo.
Le casting : une autre raison du succès
Paul Abbott a réuni pour sa série un casting complémentaire regroupant des comédiens à la fois aguerris et jouissant d'une certaine popularité. Outre Bill Nighy (qui avait volé la vedette à toutes les stars de Love actually, connu aussi pour son rôle dans Underworld), les téléspectateurs de Canal + pourront reconnaître Kelly MacDonald (Trainspotting, Gosford Park) et découvrir David Morrissey (future proie de Sharon Stone dans Basic instinct 2 : risk addiction).
Aux téléspectateurs français de la récompenser dès le 26 mai sur Canal +.
Thomas Destouches