Inauguré ce mardi 29 mars au Gaumont Champs-Elysées Marignan, le Festival Paris-Ile-de-France fait également parler de lui dans les colonnes judiciaire.
Contrefaçon
Co-propriétaires de la marque "Festival du film de Paris", Marie de Luynes et la société Transanny ont ainsi engagé hier une action en référé devant le tribunal de grande instance de Paris pour en faire interdire l'utilisation par les organisateurs de la manifestation -dont la déléguée générale du festival Louisa Maurin, troisième copropriétaire de cette marque- estimant que l'appelation "Festival Paris Ile-de-France" est une contrefaçon du titre original. Pour Maître Clery, avocat de l'association "Festival du film de Paris" qui organise l'événement avec la société Régie Festival, l'utilisation de la marque est permise, Mme Maurin ayant tout à fait le droit de l'utiliser au même titre que les autres co-propriétaires. "Si vous veniez à prononcer l'interdiction, le festival serait à l'eau et serait définitivement compromis", a pour sa part plaidé l'avocat de Louisa Maurin, Maître Patrick Atlan. Le tribunal rendra sa décision ce jeudi 31 mars.
Deux enquêtes en cours
Par ailleurs, deux enquêtes préliminaires diligentées par le parquet de Paris concernant des soupçons de détournements de subventions et d'emplois fictifs sont en cours autour de la manifestation. La première, ouverte au printemps 2004 et centrée sur l'utilisation des subventions accordées par la ville de Paris au Festival a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance économique. La seconde a trait à d'éventuels emplois fictifs dont auraient pu bénéficier des proches du président du Conseil régional d'Ile-de-France Jean-Paul Huchon.
Yoann Sardet avec AFP
