Forte concurrence pour The Passion of the Christ. Le film de Mel Gibson, auteur d'un démarrage record à 83,8 millions de dollars le week-end dernier (et 125,2 millions de dollars en cinq jours d'exploitation !), est opposé cette semaine à trois adversaires de taille, tous susceptibles d'attirer les foules : Starsky et Hutch, Hidalgo et Le Seigneur des anneaux : le retour du roi. Une adversité que cette transposition des douze dernières heures de la vie du Christ tentera de contenir dans une centaine de salles supplémentaires (3 125 contre 3 043 pour sa sortie).
Le retour de Starsky et Hutch
C'est un événement pour les fans de séries télé : Starsky et Hutch, le tandem de flics le plus célèbre du petit écran, débarque pour la première fois au cinéma, toujours accompagné de Huggy les bons tuyaux, le capitaine Dobey et l'inoubliable Gran Torino rouge rayée de blanc. Fort de leurs cinq collaborations (dont Mon beau-père et moi, Zoolander et La Famille Tenenbaum), les compères Ben Stiller (le brun) et Owen Wilson (le blond) remettent au goût du jour le fameux duo sur un ton résolument comique, apte à séduire un large public. Distribué dans quelques 3 185 cinémas, Starsky et Hutch est l'adversaire majeur de The Passion of the Christ.
Double ration de Viggo
Hasard des Oscars, Viggo Mortensen est doublement à l'honneur cette semaine. Dans l'aventure épique et hippique Hidalgo tout d'abord, où il est entraîné avec son fidèle cheval dans une course légendaire et mortelle. Dans Le Seigneur des anneaux : le retour du roi ensuite, relancé sur les écrans américains après son implacable triomphe lors de la 76e cérémonie des Oscars où il glana onze statuettes sur onze nominations. Respectivement diffusés dans 3 063 et 1 900 salles (contre les 1 112 actuels), ces deux films ont chacun un objectif en tête : pour le premier, tester (et éventuellement imposer) la popularité de la nouvelle star Viggo Mortensen ; pour le second, réunir pour une dernière célébration les fans de la saga de Peter Jackson et ajouter quelques millions de dollars supplémentaires à son impressionnante cagnotte de 365 millions de billets verts.
Yoann Sardet
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