Parmi les rôles emblématiques du très regretté Jean-Pierre Bacri, on pense évidemment à cette irrésistible comédie signée Alain Chabat, qui fait ses premiers pas derrière la caméra. Il est question d'un agent de footballeurs et d'un labrador...
Vous l'aurez sans doute deviné, il s'agit de Didier. Sorti en salles en 1997, soit trois ans après La Cité de la peur, ce film raconte la folle semaine de Jean-Pierre Costa (incarné par Jean-Pierre Bacri). Cet agent sportif, qui aime avoir la paix, se retrouve forcé de garder le chien d'une amie, Annabelle (Caroline Cellier), pendant les vacances.
Et comme une mauvaise nouvelle arrive rarement seule, l'animal nommé Didier (joué à merveille par Alain Chabat) se transforme en humain pour le moins envahissant. Résultat, cette corvée va entraîner Jean-Pierre dans la plus hallucinante des aventures, où son pire cauchemar risque bien d'être la chance de sa vie.
Avec Didier, Alain Chabat va droit au but !
Festival de bons mots, Didier donne à Jean-Pierre Bacri et Alain Chabat quelques-unes de ses répliques les plus savoureuses. On pense notamment à ces phrases devenues cultes "On ne sent pas le c... des gens" ou "Oula, ça chicore la chicorette !".
Des punchlines mémorables, mais aussi des scènes inoubliables, comme celle dans laquelle Jean-Pierre Bacri demande à Didier de faire bonne impression devant un sélectionneur de foot (joué par Zinedine Soualem). Résultat, le labrador transformé en humain s'amuse comme un dingue avec le ballon. Et fous rires garantis !
Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Alain Chabat a bien fait de passer de l'autre côté de la caméra. Pour Didier, le réalisateur a obtenu le César de Meilleure première œuvre, et a bien failli remporter aussi le prix du Meilleur acteur.
Et pour l'accompagner dans cette toute première réalisation, Alain Chabat a pu compter sur le soutien de son équipe de choc : Claude Berri à la production et en figuration, ainsi que ses deux acolytes des Nuls : Chantal Lauby et Dominique Farrugia. Pari gagné haut la main !
Ce soir sur 6ter à 21h10
"Didier", par Audrey Dana :