Ce lundi 6 janvier, France 2 lance la diffusion de Rivages, un thriller écologique porté par Fleur Geffrier et Guillaume Labbé.
Cette mini-série de six épisodes réalisée par David Hourrègue (Germinal) suit l’histoire d’Abigail, une océanographe envoyée par l’IFREMER en mission à Fécamp pour enquêter sur le naufrage inexplicable d'un chalutier et la disparition de ses marins-pêcheurs.
Mais alors que ses recherches progressent, de nouveaux phénomènes mystérieux se produisent en mer. Abigail va alors comprendre que ces catastrophes pourraient avoir pour origine une présence sous-marine à même de bouleverser le fragile équilibre entre l'homme et la nature… Et si la cause des perturbations ne correspondait finalement à rien de connu ?
Où a été tournée la série ?
Si Jonathan Rio, l’un des scénaristes de la série, avait imaginé l’histoire à Dieppe, c’est finalement sur Fécamp que le choix s’est porté.
David Hourrègue, le réalisateur, expliquait à ce sujet lors d’un point presse : " En arrivant à Dieppe, j’ai réalisé que je recherchais quelque chose de beaucoup plus familial et de plus intime. À Fécamp, ces deux falaises renfermaient cette petite communauté. J’avais une obsession : que tous les décors se situent dans un rayon d’un kilomètre maximum pour créer un univers à la fois très cohérent et très tangible. Et pour ça, Fécamp s’est imposée comme une évidence".
Pendant deux mois, les caméras de David Hourrègue se sont donc posées à Fécamp et ses alentours pour donner vie au récit imaginé par Jonathan Rio et Monoca Rattazi. Mais si l’histoire se déroule bien à Fécamp, les scènes qui ont été filmées sous l’eau ont quant à elles été tournées ailleurs.
La Corse et la Belgique pour les scènes sous-marine
Pour toutes les scènes sous-marines, une équipe réduite s’est rendue... en Corse.
"C’était assez mémorable", explique Fleur Geffrier avant de poursuivre, "On venait de rentrer de deux mois de tournage à Fécamp et ses tempêtes. Quand on est arrivés en Corse, le temps était magnifique. Ça nous a enlevé un poids".
Il faut dire que l’eau de la Manche est beaucoup plus sombre comparée à celle de la Méditerranée. Selon David Hourrègue, "Vous ne voyez pas à deux mètres sous la Manche. C’est très opaque. Quand j’ai vu qu’en Corse on pouvait voir à 20 mètres sous l’eau, j’avais l’impression d’avoir une mer amicale".
Si une grande partie des scènes sous l’eau aété tournée en Corse, une autre partie l’a été à Bruxelles et plus particulièrement au Lite, le plus grand studio aquatique du monde.
Une nécessité compte tenu des effets spéciaux que nécessitaient certaines scènes. Même si David Hourrègue a longtemps envisagé de les tourner en pleine mer, il a finalement changé d’avis pour des questions de sécurité mais aussi de practicité.
"Dans le dernier épisode, on avait des séquences qui impliquaient des effets spéciaux lourds et du matériel électrique assez lourd. On a donc passé trois jours au studio Lite. C'était un rythme militaire avec de longues journées de travail. Il fallait faire très attention à la santé de toute l’équipe, surveiller la gestion des paliers de décompression et le niveau d’oxygène. Ça n'a pas empêché Fleur de terminer avec un petit renfort d'oxygène", raconte le réalisateur.
Et d’ajouter, "Le studio Lite est un outil absolument formidable. C’est incroyable qu'on ait ça sur le sol européen".
Découvrez les deux premiers épisodes de Rivages dès 21h10 sur France 2.
