Jeune garçon espiègle et casse-cou, Kenaï donne du fil à retordre à ses deux grands frères, qui tentent de veiller sur lui dans les étendues sauvages de l'Amérique préhistorique. A l'aube de sa maturité, il est particulièrement impatient de participer à la cérémonie au cours de laquelle il doit recevoir son totem, dont le symbole est censé le guider tout au long de sa vie.
Mais lorsque le grand jour arrive, Kenaï est très déçu de constater qu'il n'a hérité ni de la force ni de la sagesse, mais de l'amour, le totem de l'ours. Lorsque son frère Denahi meurt en affrontant un énorme grizzli, Kenaï décide alors de se venger et de traquer la bête. Pensant avoir atteint son but, il chute du haut d'une montagne et se réveille quelques heures plus tard... dans la peau d'un ours.
Une période compliquée pour Disney
Inégale et souvent un peu ignorée par le public, la première partie des années 2000 est un chapitre que l'on évoque peu lorsqu'on ouvre le grand livre d'histoire des studios Disney. Marquée par des productions qui ne sont pas vraiment passées à la postérité et par de vraies déceptions commerciales, elle recèle pourtant quelques pépites qu'on s'en voudrait de laisser au fond du placard.
Même s'il n'est pas exempt de quelques défauts (au niveau du rythme et du scénario, par exemple), Frère des ours est l'un de ces trésors oubliés qui hibernent dans les caves du royaume enchanté. Si vous êtes un tant soit peu fan des productions Disney et que vous ne l'avez encore jamais découvert, on vous recommande vivement de le rattraper pour plusieurs raisons.
L'un des films les plus émouvants du royaume enchanté
D'abord (et une fois de plus) la qualité de son animation. Même si certains (rares) effets numériques piquent un peu les yeux aujourd'hui, la grande majorité du film bénéficie d'un travail remarquable, et notamment sur la lumière. Ensuite, grâce aux quelques belles chansons du film, composées par Phil Collins et par Kevin Lima, qui avaient déjà oeuvré sur le remarquable Tarzan.
Enfin et surtout, pour le personnage de Koda, un adorable ourson immédiatement attachant qui partage le voyage de Kenaï, mais qui - on vous prévient quand même - risque de vous briser littéralement le coeur. Car oui, sans entrer davantage dans les détails pour ne pas vous dévoiler la fin, Frère des ours contient un dénouement qui compte sans le moindre doute parmi les plus tristes de l'Histoire de Disney. Gardez donc le paquet de mouchoirs à proximité si vous avez l'intention de suivre Kenaï dans son aventure.
Ce qu'ils vont aimer...
- Les chansons du film, et notamment la plus célèbre, entonnée par Koda et reprise par Phil Collins : Je m'en vais.
- Les deux drôles d'élans, vocalement doublés par Kad et Olivier, qui croisent le chemin de Kenaï et de Koda.
Ce qui peut les inquiéter...
- Le "twist" final du film, donc, plus bouleversant qu'inquiétant, mais dont on peut avoir un peu de mal à se remettre.
(Re)découvrez notre Top 5 des transformations en ours...