De quoi ça parle ?
Dans l'Oklahoma des années 1930, la famille Bellum se retrouve piégée dans de terribles tempêtes de poussière qui ne cessent d’envahir sa maison. En l’absence de son mari parti à la recherche d’un emploi, Margaret gère au quotidien leur petite ferme, épaulée par ses deux filles, Rose et Ollie. Tandis que toutes trois s'efforcent de survivre dans cet environnement hostile, un mystérieux étranger s'infiltre dans la maison, menaçant la famille...
Hold Your Breath, un film écrit par Karrie Crouse et réalisé par Karrie Crouse et Will Joines avec Sarah Paulson, Annaleigh Ashford, Ebon Moss-Bachrach... Disponible sur Disney+
Le premier faux pas de Sarah Paulson ?
Sarah Paulson, souvent considérée comme l'une des meilleures actrices de sa génération, a déjà prouvé qu'elle est incontournable, surtout dans le domaine du thriller psychologique et de l'horreur. Que ce soit dans American Horror Story ou Ratched, elle excelle dans les rôles complexes, souvent aux frontières du surnaturel. Cependant, avec Hold Your Breath, on se demande si l'actrice ne s'est pas retrouvée piégée par un scénario qui ne rend pas justice à son talent.
Le film suit Margaret Bellum (Paulson), une mère veuve, accablée par la perte de son enfant, essayant désespérément de protéger ses deux filles restantes contre les menaces d'un environnement hostile, notamment des tempêtes de poussière incessantes.
Sarah Paulson, comme à son habitude, offre une performance sincère et juste dans son interprétation, apportant profondeur et gravité à un personnage marqué par le deuil et la paranoïa. Elle parvient à rendre crédible chaque moment de folie croissante, même lorsque le scénario peine à soutenir l'intensité dramatique qu'elle insuffle.
Un scénario pas à la hauteur de Paulson
Toutefois, bien que Paulson fasse de son mieux pour sauver le film, Hold Your Breath ne parvient pas à se hisser au niveau des attentes que suscitait son pitch intrigant. Notamment en raison de son rythme lent et de son utilisation excessive de jump scares qu'on voit arriver gros comme une maison.
Si l'atmosphère oppressante et les thèmes du deuil et de la peur fonctionnent par moments, l'antagoniste surnaturel manque de clarté, laissant le spectateur perplexe face à un dénouement – largement prévisible – qui n'apporte pas de réponses satisfaisantes. La force de Sarah Paulson ne suffit donc pas à contrebalancer un scénario souvent confus et des éléments horrifiques mal exploités.
Alors, est-ce un faux pas pour Sarah Paulson ? Peut-être. Mais son jeu reste solide, et même dans un film imparfait, elle prouve une fois de plus qu'elle sait porter des rôles difficiles avec une intensité inégalée.